Un monde composé d'eau, de terre, de verdure, de faunes et de flores, ainsi que d'êtres vivants dotés de conscience et donc capable de déterminer des limites pour générer une harmonie presque parfaite, ce monde devrait pouvoir aspirer à une paix durable, mais depuis que je me balade sur ce côté du globe, je n'ai vu que très peu de lieux qui proposaient une atmosphère douce et délicate. Ça ne fait pas longtemps que je suis ici et pourtant j'ai déjà constaté bon nombre d'élément qui surprendraient n'importe quel étranger, dont moi, mais pour les personnes qui vivent ici c'était apparemment normal, il y avait des puissant, des gouverneurs qui contrôlaient les gestes de chacun et d'autres qui subissaient, le rapport de force était inégale et pourtant ils l'acceptaient. C'est ce qui incite des individus avide de pouvoir a profité de cette situation et c'était tout à fait compréhensible, ils se laissaient dominer et donc des personnes profitaient pour passer dans la catégorie des dominants. Tout ça pour dire que j'avais été embauché tant bien que mal et à un très bon prix, par un révolutionnaire. Le job consistait à dérober un document important si situant au cœur d'un poste de garde de la marine. Le révolutionnaire m'avait décrit en détail le nombre de garde, les heures de pointe et l'emplacement du doc
Ce soir, la nuit était fraîche, claire et parfumée d'un air douceâtre; l'atmosphère, paisible, ne laissait rien présager de la présence qu'elle abritait, se rendant au contraire agréable aux flâneries insouciantes. Ça m'arrangeait. Moi qui me promenais comme un passant ordinaire, drapé de ma discrétion, arrivant à une cinquantaine de mètre du lieu enfermant le document !
Ils étaient trois. Trois Marines vraisemblablement entraînés, dont les muscles, qui roulaient sous leurs beaux habits blancs, suintaient les réflexes et l'habitude des combats. Leurs yeux, vifs quoique vaguement glauques, seraient rapide pour transmettre les informations directement aux membres - pourquoi passer par le cerveau, quand ils étaient si alertes que toutes leurs terminaisons nerveuses devaient frétiller au milieu de cette masse musculaire ? De vrais gorilles ... mais des hommes néanmoins. Et ils n'étaient que trois !!!
Les cieux s'assombrissaient, tachant d'ombres la Cité, je m'enfonçais dans le silence bienveillant d'une rue déserte. Pas d'hésitation, guidé par la faim, la rage et le plaisir de cette chasse peu commune, je partis discrètement dans le tas !
Le premier homme fit les frais de l'effet de surprise : il n'eut pas le temps d'émettre le moindre soupire ; Bondissant des ténèbres comme une araignée sauteuse, de longues mains vinrent étreindre son cou et le briser d'un mouvement sec. La réaction des deux autres, comme attendu, fut rapide : avant même que le corps ne heurtât le sol ils s'étaient déjà retournés, tous les sens en alerte. Puisse-t-il le temps de voir le visage de celui qui leur faisait face ? L'obscurité masqua peut-être trop mes traits... avaient-ils compris mon intention ? Il fallut qu'un deuxième corps s'effondre, après la caresse d'une lame sur sa gorge, pour que le troisième ne laissât courir sur son visage le signe d'une compréhension horrifiée. Mais trop tard ; Ses yeux avaient déjà plongé jusqu'au tréfonds les plus sombres de son âme et mon sabre s'abattu sur sa nuque.
Je m'empressai ensuite de cacher les corps, j'avais trouvé un lieu propice à ce devoir dont je me santais obliger de remédier pour ne pas alerter foule au moindre passant. J'ouvris alors une bouche d'égout et y balanças les corps avant de la refermer derrière moi ! Je pénétrai alors dans le poste de garde où je nu la moindre difficulté à trouver la paperasse recherchée !
Un bruit mat sur les pavés de la route me fit soudain sursauter; Je repris mon souffle, et me tournas lentement vers l'unique témoin - petit protégé devant les yeux duquel venait de s'effondrer, comme une même masse, la forteresse de chair. En un instant je me rendis compte aux yeux du jeune homme, qu'il avait peu observé toute la seine ! Le tuer !!!...Non, je ne pouvais pas hâter la vie d'un jeune garçon d'à peine dix ans !
« Bonsoir, mon gars ! »Je souris.
« Penses-tu pouvoir me céder un peu de temps ? J'aurai aimé t t’offrir un verre autour duquel ont aurait peu discuté... » Le jeune accepta d’un signe de tête et l’on se dirigea puis entra dans la taverne la plus proche !