Les souvenirs et les regrets aussi !En plein voyage avec mes nakama's, j'étais allongé sur la proue du navire. Mon capitaine à la barre. Zuiichi dans les couchettes,entrain de somnoler. Isamu lui à l'arrière essayant de pécher. Etalé à l'avant du navire, je pensais, je pensais à des choses passées.« Comment j'en suis arrivé là ! Moi qui avais commencé ma vie si simplement. Je suis né comme tout homme ! Par le ventre de ma mère. Même si mes parents ne m'aimaient pas comme un vrai enfant, ma vie défilait. J'ai vite quitté le nid familial pour cette vieille école militaire. C'est là que j'ai tout appris. Le combat, le savoir et pleins d'autres trucs encore. Je me rappelle, de cette journée, cette journée ou l'on n'avait pas arrêté de travailler les techniques à l'épée. Tous en rang aligné par rangée de dix. Les rangées se succédaient les unes par rapport aux autres, le professeur assit en tailleur devant l'armée d'enfant. Il tenait dans ses mains une trentaine de katana en bois près à être distribués. Accroché à sa ceinture, on pouvait remarquer une arme, une vraie, en acier forgé par des mains nues. Nous tous élèves, on était intrigué par cette chose nouvelle pour nous. L'enseignant fit un bref discourt sur la manière de tenir son arme et comment la ranger. Les consignes de sécurité. Et encore, la signification de celle-ci ! Dans l'école où j'étais, la signification religieuse des choses, étaient primordiales et même essentielles ! Bref, après, il nous distribua les objets et nous commencions à nous battre. Il y avait comme dans toutes les écoles un plus fort que les autres. Et, ici, ce n'était pas moi, je vous rassure. Robin, il se nommait Robin, les chevaux d'un blond scintillant, les yeux bleus, il était, la vedette de cette classe de troisième année. Les filles lui sautaient aux cous à chaque récréation. Ah ! Oui j'ai oublié de vous dire. Dans mon école la mixité n'existait pas ! Bref, j'étais on va dire comme, jaloux. Tout enfant de cette classe avait une dent contre Robin, il était beau élégant et raffiné. Après chaque fin de cours, un tournoi était commencé. Je n'étais pas nul à ce point, accéder au demi final me rendait amplement heureux, enfin pour le moment. Au bout d'un certain temps, j'en eus ras le cul du jeune prodige et j'avais décidé de me surpasser pour le vaincre. Je m'entraînais dans mon logis après les heures d'entraînement. Je me surpassais, c'était ça pendant plus de six semaines. Et un jour, lors d'un entraînement, j'arrivais en final et oui en final ! Le beau gosse lui était toujours aussi confiant. Le combat commença. Je ne vais pas rentrer dans les détails, car la défaite fut grossière et sans appelle. Il me mit hors d'état de nuire, en moins de cinq minutes. J'avais la rage, la honte surtout. Il ajouta une phrase qui me remit le moral à l'endroit. *Cinq minutes, je ne me suis jamais battu aussi longtemps*. Cette phrase venait de me redonner le sourire. Je continuai de me surpasser pour le battre, j'avais qu'une seule envie, le désarmé (C'est une sorte de mort dans nos entraînements). Sous ses airs de gros branleur, se cachait un personnage gentil comme j'ai pu le constater dans notre confrontation. Le temps passé, entre notre nouveau combat. Les vacances, je n'ai pas vu, mes parents des vacances, car il existait un internat, je multipliais mes entraînements, je multipliais, les confrontations avec mon professeur. Je l'écoutais avec attention. Bref tout ça, pendant plus deux mois. A la rentrée des cours. Dès le premier cours, je vis l'enfant, il avait grandi, sa chevelure avait poussé, sa forces aussi ? Le cours passa à une vitesse de taré, on arriva vite au tournoi. Le jeune blond, me fit un signe de la tête pour commencer... Le combat dura plus de quinze minutes... A la fin un homme au tapis ! Un seul. Le nez en sang, la bouche ouverte, les dents rouges, les chevaux ébouriffés. C'était l'homme blond, je venais de le mettre K.O ! Mes exercices avaient payé, tout avait payé ! J'étais si fière. Le pire c'est que je sus à la fin de l'année que le jeune homme blond était l'assistant de notre professeur... »Je fus déragé par notre ami Zuii' qui m'appelait pour changer de cap !