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 Entrainement Soru

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Kisuke Aurola



Kisuke Aurola

♦ Messages : 39
♦ Date d'inscription : 08/06/2011

♦ Race : Humain
♦ Camp : Marine

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Entrainement Soru _
MessageSujet: Entrainement Soru   Entrainement Soru I_icon_minitimeVen 24 Juin - 19:59

Le pont était énorme, je n'avais encore jamais vu de bateau que depuis le port. La différence était surtout que d'ici, j'avais beaucoup plus de détails. Les cordes, les voiles, le bois et les membres de l'équipage s'offraient à moi tel un jeu de construction bien associé. J'entendais crier, hurler, commander, ordonner et obéir dans tous les sens. De là où j'étais, je ne pouvais même pas apercevoir la moitié de tout ce que ce bateau pouvait me montrer. Le capitaine, lui arrivait à voyager entre les marins avec une aisance déconcertante. Je devais le suivre pour savoir ce que je devais faire, mais je ne me rappelle pas combien j'en ai bousculé pour enfin arriver à la cabine de Jay.

Elle était spacieuse, mais n'était, en réalité, pas seulement sa cabine, mais aussi son bureau. Ici, il écrivait ses rapports, son journal de bord et ses lettres personnelles. Il m'expliqua, alors que nous étions assis que nous ne pouvions pas aller directement au QG. On allait passer par quelques îles au passage pour faire du recrutement. Selon ses ordres de missions, le voyage pourrait s'avérer très court ou très long.

Il me raconta que lorsqu'il était plus jeune, il avait été dans le bateau d'un vice-amiral. Ce même vice-amiral était arrivé à ce poste, car il savait maitriser les six techniques du rokushiki, le Soru, le Tekkai, le Ran kyaku, le Shigan, le Kami et le Geppou. Chacune de ces techniques avaient différentes caractéristiques et cherchait à améliorer le style de combat de leurs utilisateurs. Le capitaine m'expliqua que lui-même avait acquis deux de ces techniques et qu'il les apprenait à qui il pensait qu'elle pourrait servir.

C'est ainsi qu'il me fit passer un test d'endurance. Si j'avais eu un fruit du démon à cette époque, je n'aurais certainement pas pu le passer. Cette épreuve avait été créée pour savoir si j'avais les capacités nécessaires pour l'acquisition de ces techniques. Elle était séparée en deux parties. La première, certainement la plus simple était une centaine de tours de bateau.
Je pris ça pour de la rigolade, car j'avais l'habitude de courir dans la nature, mais ce que je n'avais pas imaginé, c'est qu'il me demanderait de faire tous les tours du bateau, les ponts, les cales, les dortoirs et même les cachots. Le premier tour fut le plus surprenant, car c'était la première fois que je courais devant une assemblée aussi grande. D'habitude, je courrais seul ou encore avec mon frère, avant. Le bateau était plus grand que je pensais, mais à la fin du sixième tour, j'avais déjà les détails de toute l'infrastructure en tête. J'avais commencé de courir à l'aube, il faisait plutôt chaud et je pensais crever de chaleur et fondre sous le soleil. Quand j'étais à l'intérieur du bateau, je pouvais respirer mieux grâce à l'ombre.


Certains raillaient à mon passage, d'autres m'encourageaient, les prisonniers m'insultaient et les autres m'ignoraient, mais je continuais à courir, seul. Je ne me sentais pas épuisé et je pensais que j'allais facilement réussir la première partie de cette épreuve. Mais cent tours, c'est long et arrivé à la moitié du chemin je commençais à désespérer, je n'étais toujours pas fatigué, mais plutôt lassé du paysage. Les personnes qui se moquaient de moi au début avaient repris leur travail ou m'encourageaient maintenant, les prisonniers s'étaient endormis et le reste de l'équipage travaillait encore, il commençait alors à faire nuit.
Les derniers tours ne furent pas les plus difficiles, car il n'y avait que très peu de monde pour m'observer. Les marins de la nuit s'étaient éveillés pour pouvoir faire fonctionner le bateau correctement, alors que les autres dormaient. Moi je courais toujours, le temps se faisait de plus en plus frais en se rapprochant de minuit. Arrivé à minuit, il ne me restait plus que trois tours à faire. Je ne sais pas comment le capitaine a fait, mais il sortit de sa cabine au moment où j'allais finir mon dernier tour. J'étais essoufflé et je revenais à mon point de départ, le pont. Il m'attendait là, assis sur un tonneau.


Le deuxième examen était plus qu'un test d'endurance, je devais me surpasser, le capitaine m'invita à rejoindre la mer et à suivre le bateau pendant deux heures dans la nuit. La vue étant cachée par les nuages, cette épreuve était l'aboutissement des autres sens. Je devais suivre le bateau avec l'ouïe. Ce n'était pas une chose facile à faire. Il m'a expliqué que je pouvais m'arrêter quand je voulais, tant que deux heures plus tard, je me trouverais sur le bateau. Je préférais nettement suivre le courant que créait le bateau pour pouvoir le suivre avec plus d'aisance.
Après avoir entendu la voix du capitaine qui me disait que les deux étaient passés, je m'approchai du bateau pour remonter, je réussis à trouver quelques points d'accroche au niveau arrière du bateau et grimpai avec difficulté jusqu'à arriver à la salle des canons. Deux hommes m'aidèrent à rentrer en poussant un canon de douze kilos. Je les remerciai et rejoignis le capitaine sur le pont.

J'avais fini le test du capitaine dans la nuit. Il avait veillé jusqu'à ce que je termine et m'avait indiqué que nous commencerions mon entrainement le jour d'après. Lorsque je repensais à la veille, j'étais couché sur la banquette qui me servait de lit, dans ma cabine. Elle se situait assez loin du pont, mais très proche du compartiment des cuisines. Je pouvais entendre le bruit des cuissons, les chefs qui hurlaient après leurs commis et les portes qui claquaient.
Ce matin là, j'étais plutôt fatigué par la veille, mais je me suis réveillé tôt. Le bateau avancé plutôt bien selon les dires de certains matelots. Je passai par la salle à manger pour prendre un fruit bien juteux et montai sur le pont rejoindre les autres. La scène que je vis en sortant fut très banale, le capitaine observait l'océan avec une longue vue et donnait des indications à ses moussaillons. Je l'approchai et il semblait heureux de me voir. Il posa son bras sur mes épaules et m'accompagna jusqu'au second pont.


Bon, je t'explique. Par le passé, j'ai appris deux techniques du Rokushiki, le Soru et le Geppou. Le Soru est une technique qui permet de faire des déplacements presque instantané. Le Geppou, lui, permet de pouvoir modifier la densité de l'air et de pouvoir ainsi rebondir dessus. Tout d'abord, je t'apprendrais le Soru, car il a une meilleure capacité offensive et défensive. Il te permettra aussi pouvoir esquiver des attaques. Bon je ne sais pas très bien expliquer, donc je vais te montrer...


Il s'éloigna de moi et se tourna dans ma direction.

Regarde moi bien, je te montre d'abord le Soru. Tu me vois.


Puis il disparut littéralement de mon champs de vision. Je n'en croyais pas mes yeux, je ne savais pas où il était puis je reçu un petit coup sur la tête. C'était lui qui était arrivé derrière moi.

Tu vois, elle est bien cette technique, n'est ce pas ?


Bouche bée, je ne pouvais pas répondre. Je comprenais toujours pas. Etait ce une illusion ?

Je vais te montrer maintenant le Geppou. Je peux rester à côté de toi maintenant, car je ne vais pas disparaitre.


Il sauta, s'appuya sur le bord du bateau et s'élança vers le ciel. Puis, au moment ou il redescendait, il rebondit sur l'air. Il répliqua l'opération trois fois pour enfin attérir en douceur sur le bois du bateau. Ces actions parraissaient longues, mais ne durèrent que quelques secondes.

Ce n'est pas important pour le moment, mais je ne pense pas que tu puisses acquérir une de ces techniques. Comme on commence avec le Soru, tu auras des facilités pour apprendre le Geppou par la suite. Bon, commençons, je t'explique comment le Soru fonctionne. Pour ce faire, tu dois taper six fois le sol en un temps records, ce temps se situe entre une fraction de seconde et le temps que met un oeil pour cligner.

C'est possible, ça ?


Je venais d'ouvrir pour une fois ma bouche et c'était pour sortir une ânerie. Il me regardait avec un air bizarre qui disait : "Bah, je viens de faire quoi, la ?". Il se dirigea vers une mallette qui se situait sur une base en bois. En l'ouvrant, je pouvais apercevoir du métal gris. Je m'approchai de lui pour voir mieux ce que c'était. Il s'agissait en fait de deux bracelets d'un métal brillant. On pouvait voir un liquide couler à l'intérieur, c'était étrange.

Nous mettrons ces bracelets à tes chevilles pour éviter qu'elles gonflent en même temps que ta tête, lorsque tu auras appris ces techniques. Ah ah ! Tu fais une de ces tête.


Il est vrai que je devais avoir une tête des plus bizarres, mais je ne pouvais vraiment pas savoir qu'il blaguait. Les deux bracelets n'étaient pas très lourds, je me demandais bien à quoi pouvaient ils servir.

Non, je rigolais. En fait, cette paire de bracelets fait qu'ils s'attirent l'un l'autre lorsqu'ils sont en mouvements. Plus les mouvements sont rapides, plus ils s'attirent. Plus ils sont éloignés et plus l'attraction entre eux est puissante. Tu vas donc commencer par courir avec et lorsque tu arriveras à courir normalement, tu pourras passer à la phase suivante.

D'accord, je pars sur le champs.


Ça y est, l'entrainement avait commencé, je ne devais pas faiblir face à l'adversité, mais mes premiers pas furent difficiles et je ne pus m'empêcher de tomber la tête la première au sol. Les premiers pas furent, certes, les plus difficiles, mais les autres étaient aussi très compliqués. Dès que j'accélérais, les pieds s'emmêlaient par la puissance de l'attraction et si je ralentissais trop, je ne ressentais plus la pression suffisamment. Toute la journée fut éprouvante et je décidai de rester la nuit. Je n'arrivais toujours pas à trouver le juste milieu, jusqu'à qu'une idée me parvienne. Je tentai le coup, j'écartais les jambes et couru comme un guignol. Certes, j'allais plus lentement, mais la puissance que dégageaient les bracelets étaient la même que lorsque je courrais plus vite sauf que dans cette position quelque peu désavantageuse, les pieds ne venaient pas se coller l'un à l'autre.
Au fil du temps que je courrais, les pieds se rapprochaient sans que je ne m'en rende compte vraiment. Arrivé vers le cœur de la nuit, je pouvais déjà courir normalement à allure plutôt correcte. J'allais alors me reposer pour pouvoir reprendre le lendemain à bonne vitesse.

La nuit fut courte, mais je ne me réveillai pas avant la fin de la matinée. Ensuqué, je me dirigeai directement vers le pont. Je n'avais pas enlevé les outils qui me serviraient à apprendre le Soru. Je ne sentais aucune résistance lorsque je marchais ou que je montais les marches de l'escalier qui menait aux étages supérieurs. Arrivé en haut, je rencontrai un marin qui fut étonné de me voir encore avec ces anneaux de métal.

Tu as dormis avec et tout ?

Oui, pourquoi ? Il ne fallait pas ?

Je n'ai pas dis ça, mais c'est assez étonnant. Si tu cherches la capitaine, il est la-bas.


Il m'indiqua qu'il était au niveau d'un des mats, mais je ne devais pas aller le voir tant que je n'avais pas réussi à courir convenablement à allure rapide. Je commençai à courir lorsque je m'aperçus que je n'avais plus aucune difficultés à courir normalement, je tentai alors de courir rapidement. C'était surprenant, mais j'y arrivais, surement que mes muscles, durant la nuit passé à courir, avaient été habitués à la pression de l'attraction. J'allai donc rejoindre Jay pour l'en informer. Il fut médusé par la nouvelle et n'osait pas y croire, mais je lui prouvai que j'avais réussi. Stupéfait, il me demanda de le suivre pour l'exercice suivant.

Bon, pour la prochaine étape, tu vas essayer de faire ce geste-la sans que ton pied ne revienne immédiatement.

Il fit alors un coup de pied en l'air au niveau de mes yeux.

Lorsque tu y arriveras, si tu y arrives, nous pourrons passer à la dernière étape avant l'apprentissage du Soru.


Il restait là pour regarder si j'y arriverais du premier coup, ce qui serait fort improbable. Je tentai le coup. J'élançai mon pied en direction du soleil pour atteindre le niveau de mon front, mais mon pied ne resta pas longtemps en l'air. La vitesse de mon coup allié à la distance séparant les deux bracelets avait eut raison de mon coup de pied dans le vide.

Cette épreuve n'est pas du même niveau que la précédente, si tu avais commencé par celle la, je ne pense pas que tu aurais pu lever le pied au dessus du genou. Bon, je te laisse continuer, préviens moi lorsque tu auras réussi.

Je frappai l'air en alternant les pieds tous les dix coups. J'avais plus de facilité à retenir mon coup avec la jambe droite. Quoique, je frappais certainement plus fort avec elle aussi. A chaque coups, mes pieds revenaient sèchement en direction du sol et je devais éviter la collision presque tout le temps. Je me remémorai le coup de pied du capitaine pour essayer de trouver une façon d'atteindre mon objectif, mais je ne trouvais pas la solution. Je continuais seulement à frapper dans le vide pour qu'à chaque fois, mon pied retombe à terre violemment.
Au bout de quelques heures de tentatives échouées, je décidai de prendre une pose et je descendais croquer un bout de quelque chose à la cantine du bateau. Je pris, comme d'habitude des fruits, mais aussi de la viande, c'était du boeuf, je pense. En y réfléchissant bien, je n'avais pas trouvé de solutions concrètes pour réussir cette épreuve. Il m'avait bien expliqué qu'on ne pouvait pas apprendre cette technique par enchantement, mais la, je ne voyais aucune amélioration depuis ma réussite au précédent exercice. Je finis de manger tout en réfléchissant à une façon de réussir et c'est en croquant dans un fruit que l'idée me vint. Je rangeai mon plateau, mes affaires et mangeai le dernier bout de fruit en montant sur le pont, j'avais peut être trouvé la méthode tant espérée.

On était en milieu d'après midi lorsque je fis une nouvelle tentative. Mais cette fois ci, au lieu d'y mettre toute ma puissance, j'élançai mon pied au niveau de mon bas ventre, la vitesse réduite, la distance entre les deux pôles aussi, je réussis à garder mon pied en hauteur, peu de temps, mais plus longtemps que précédemment. Je renouvelais l'expérience jusqu'à que je réussisse à ne plus ressentir la douleur. Le paramètre douleur était dure à gérer et je dus m'arrêter en début de soirée. J'avais tout de même réussi à frapper à un mêtre trente de haut, environ.
Couché sur la banquette qui me servait de lit, je réfléchissais à comment bien manipuler mes jambes pour pouvoir réussir le Soru. Je décidai de faire un nouvel exercice. J'élevais mes jambes et commençai à faire les mouvements d'un vélo, avec les genoux collés, la force de l'attirance qu'avait les deux anneaux n'étaient pas assez puissantes pour m'empêcher de courir, mais dans cette position, seuls les muscles du bas des jambes forçaient. Après une heure de travail acharné, j'avais les jambes en compote, je me tournai sur le côté pour m'assoupir quelques minutes plus tard.


Le lendemain, en grande forme, je sorti du lit avec une fougue inespérée. Je suivi les marches qui menaient au pont, cette situation me parraissait très familière, n'oublions pas que je l'ai déjà faite plus d'une centaine de fois, déjà. Le ciel était couvert, ce jour là, mais cela ne m'inquiétais pas. Je repartai pour une journée d'entrainement. Le niveau où je pouvais élancer ma jambe avait baissé un peu, l'activité du soir n'avait peut être pas porté ses fruits. Je continuais toute la matinée dans des efforts quasi surhumains jusqu'à arriver à hauteur du buste. Le capitaine, conscient de mon avancé quelque peu extraordinaire vint me voir.

Dis petit, tu penses pouvoir faire autre choses en même temps ? Lorsque tu auras le pieds en l'air, tu feras six petits sauts avec l'autre jambe. Mais quand je dis 'petits', il faut qu'ils soient vraiment petits, mais surtout, il faut le faire rapidement. Allé ! Bonne chance petit !


Il repartit le sourire aux lèvres et je continuai l'entrainement avec les conseils qu'il m'avait insufflé. L'entrepris n'était des plus compliqué, mais le fait de coordonner les deux actions étaient certainement le plus ardu. J'arrivai à augmenter le niveau de mon pied d'environ un centimètre toutes les dix minutes et je ne tardai pas à rattraper le niveau du capitaine. La matinée était passée et j'avais enfin réussi l'exercice de la frappe dans le vide. J'allai manger un bout pour me restaurer et je rencontrai le capitaine, je lui expliqua la situation, il me recommanda de bien manger et de le rejoindre sur le pont lorsque j'aurais bien repris de l'aplomb. Le chef cuisinier, qui était plutôt amical, m'offrit une part d'un gâteau à la noix que j'appréciai beaucoup, il était plutôt content de ce gâteau et me demanda quelle partie de la marine je voulais rejoindre. Je ne savais pas trop quoi lui répondre, je lui expliquai que je n'avais pas encore d'idée et que je verrais ça le moment venu. La discussion se termina un peu plus tard dans le rire. Je quittai ensuite la salle pour rejoindre le capitaine à l'extérieur, le chef, lui retourna dans ses cuisines.

Le capitaine, attendait patiemment mon arrivée en haut des marches. Je le rejoignais rapidement, il était content de me voir. On m'enleva les bracelets.Je ne me sentais pas plus léger pour autant, mais je ressentais une telle facilité de mouvement que je trouvais trop facile de marcher.

Maintenant, essais de courir un peu pour voir la vitesse que tu as acquis. Normalement, tu devrais aller assez vite pour pouvoir apprendre le Soru.


Je m’exécutai et lorsque je commençai, j’eus une étrange sensation, je n'étais pourtant qu'en demi vitesse, mais j'arrivais à courir très rapidement. Je n'osais pas imaginer à quelle vitesse j'irais si je courais vite. Je tentais donc l'expérience et sans m'en rendre vraiment compte j'atteignais une vitesse folle. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, j'avais traversé tout le tour du bateau. Certains membres de l'équipage, qui avait réussi à m'apercevoir, étaient complètement baba devant ma réussite. Je revenais là où se trouvait le capitaine, il se tourna dans ma direction et m'invita à m'assoir. Il me raconta que les progrès que j'avais fais étaient exceptionnels et que jamais il n'avait vu quelqu'un apprendre aussi vite.

Comme je te disais, il y a quelques jours, le Soru est une technique qui te permet de faire un déplacement presque instantané à plusieurs mètre de distance, avec l'entrainement que tu as subi, tu devrais être capable de le maitriser et de l'utiliser à n'importe quel moment. Pour se faire, tu devras réussir à faire les six petits sauts dans l'intervalle limité que je t'ai expliqué. Pour y arriver, tu devras répéter ces actions jusqu'à que tu parvienne à la limite de ton art. Bien maintenant, tu fais les six sauts et tu essayes de rejoindre l'autre bout du pont en un saut.


Il me restait que deux ou trois jours avant d'arriver à la prochaine ile et je pouvais faire tout ce qui semblait logique de faire lorsqu'on s'entraine, mais rien ne pouvait faire avancer mon entrainement. Je pouvais courir, sauter ou m'élancer en direction du point d'arrivée, je ne parvenais pas à utiliser le Soru. Pourquoi donc ? Je faisais tout ce que le capitaine m'avait dit.

La première journée fut un véritable désastre, on me refusais l’accès à cette technique, mais je ne désespérais pas. Il m'avait affirmé qu'il fallait normalement plusieurs semaines pour pouvoir l’acquérir, et cela ne faisais que quelques jours que j'avais commencé.

Deux jours avant d'arriver à destination, un ouragan balaya le ciel. Le capitaine avait demandé d'enrouler les voiles pour ne pas qu'elles ne soient endommagées. C'était sans compter sans la puissance du ciel, le vent fit virevolter une corde mal attachée sur un des marins expérimenté. Il connaissait bien son métier mais ne pouvait pas éviter cette attaque de la mer. Il reçu alors la corde en pleine figure et déstabilisé, tomba dans le vide. J'étais présent à ce moment la, le capitaine aurait pu faire quelque chose grâce à la technique qu'il voulait m'apprendre. Tout le monde était loin de l'endroit où il allait tomber, j'étais certes le plus proche mais je n'étais pas assez près pour pouvoir l'atteindre avant qu'il ne touche le sol. Il ne me restait plus qu'une solution, le Soru. Mais je n'avais jamais réussi à l'utiliser avant. Mais là, il y avait un risque que cette personne meure si je ne tentais pas le tout pour le tout.

A ce moment là, le temps semblait s'être arrêté, je sentais le vent violent comme une petite brise de printemps, les gens qui hurlaient semblaient comme statufiés et moi, dans ce monde arrêté, je courrais à vive allure, je ne rendais pas compte de la vitesse à laquelle j'allais, je voyais le paysage changer lentement mais j’avançai très vite. L'homme qui tombait était encore dans le ciel lorsque je suis arrivé à l'endroit présumé de sa chute. Je n'avais plus qu'à l'attendre pour le récupérer, mais la chute étant plutôt longue il fallait penser au effet qu'un impact pourrais nous causer. Même si j'étais arrivé à temps grâce au Soru, que j'avais réussi à maitriser par le biais de cet accident, je ne pouvais pas juste attendre qu'il tombe du ciel.

Tout à coup, l'homme disparut. Je l'avais alors à porté de main et j'aurais pu le toucher, mais il n'était plus là. Pendant quelques instants, j'étais sonné, je réfléchissais à ce qu'il venait de se passer.
J'avais réussi le Soru, j'étais arrivé à l'endroit où l'homme était censé tomber, mais il avait disparut. Plusieurs hypothèses semblaient plus probables que d'autres, la première était le surmenage, les entrainements à répétition ne pouvait pas faire que du bien. La seconde, était une personne qui avait réussi à sauver le marin avant moi, et c'est celle ci qui avait bien sur était la bonne, je me retournai pour voir le capitaine avec l'homme couché au sol. Il n'était pas blessé mais était sous le choc.

La tempête passa extrêmement vite et tout le monde avait repris son sang froid. Je me trouvais en train de manger un bout lorsque le capitaine vint me rejoindre pour la première fois dans la cantine. Il était fier de moi.

J'avais réussi à utiliser la technique Soru qui me permettrais de faire des déplacements quasi instantanés. Le capitaine voulu me tester et me demanda de le refaire. J'étais assez anxieux, mais comme j'avais déjà réussi, pourquoi ne pas réessayer et réussir. Je me plaçai devant lui, cette fois-ci j'étais à sa place et lui, à la mienne. Je fermai les yeux, me concentrai et essayai. Le temps s'était de nouveau presque arrêté, je voyais le capitaine cligner des yeux une fois et j'étais arrivé derrière lui.

Il disparu à son tour pour revenir à l'endroit où il était le mieux, au niveau de la barre.

Maintenant que tu connais le Soru. Nous pouvons nous considérer comme égal, lorsque tu quitteras ce navire, nous serons certainement tous deux des marines et j'espère te voir gradé bientôt. Maintenant, repose toi. Nous arrivons demain.
SIGNATURE :
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Entrainement Soru

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