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 « J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »

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Dulzura Naciente



Dulzura Naciente

♦ Messages : 144
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MessageSujet: « J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »    « J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »  I_icon_minitimeSam 23 Avr - 14:03

o° Kaigi °o


- Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pour-quoi ? Franchement, Hei… Il a vraiment le don de m’envoyer je ne sais où pour voir je ne sais qui, qui en plus est blessé. Il le sait pourtant… Non ? Que je suis musicienne et pas médecin ? Bah… Tschh… Il a dû filer à cause de ses foutus Marines. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Je suis seule, je n’ai pas le sens de l’orientation, et je dois retrouver un inconnu. Tschh…

Je ruminais mes mots tout en marchant dans une rue ensoleillée, mais loin d’être des plus agréables. Cette ruelle était pratiquement déserte, seuls quelques passants aux regards noirs me dévisageaient en entendant mes propos que je tentais de contenir au plus profond de mon âme. Le bruit de mes chaussures sombres sur le béton abîmé et gris était le seul bruit qui prouvait qu’un être humain était encore vivant dans ce village délaissé. En temps normal j’aurais tout fait pour me faire la plus discrète possible, mais rien que le fait d’être suivie par un chien blanc plus grand qu’un enfant m’en empêchait. Sans compter que sa respiration haletante d’animal s’entendait même au QG des Marines, à l’Ouest. Mon cœur battant sous l’angoisse de la solitude dans un village solitaire devait faire trembler les maisons des Révolutionnaires, à l’Est. Pour l’unique raison que je me trouvais au beau milieu de ces deux ennemis. Comment ?

C’est assez simple. Après l’épisode inoubliable du bar, le jeune homme au nom de Heihashi m’a emmené avec lui. Comme je lui ai dit que l’endroit où nous allions m’importait peu, il s’était dirigé, pour aucune raison apparente, vers cette petite île. Il aurait pu, il aurait dû, choisir un autre endroit pour se poser. Histoire, au moins, d’éviter les conflits entre deux camps avec tant de haine l’un pour l’autre. Heureusement pour moi, mon nouveau compagnon de route était protecteur. Aussi, dès que notre bateau accosta au port qui menait à ce village neutre dans lequel j’errais à présent, il m’ordonna de rester ici, de ne pas bouger en l’attendant. Je n’ai su pourquoi, Je n’ai pas cherché à le savoir. Ce qui a pris sur ma fameuse curiosité ? Peut-être l’odeur de glace fraîche qui avait grimpé peu à peu dans mes narines. Avec la pétrification d’une jeune femme dans le bar, nous n’avions pu finir de manger. Et, puisque l’on m’obligeais à rester ici.

Ceci dit, je ne pouvais ne pas ressentir un peu de culpabilité en moi sur le fait de laisser seul Heihashi. Mais c’était en quelque sorte un manque de confiance en lui. Il était vrai que, qu’il aille à l’Ouest ou à l’Est, il était tout à fait capable de se débrouiller. Sinon, Je me sentirais fautive jusqu’à la fin de mon existence. De toute façon, je n’avais pas le choix, il était déjà parti avant que je puisse répliquer me promettant qu’il reviendrait si je promettais de l’attendre. Alors je l’ai attendu. Il me faut vous avouer que l’attente n’a pas été désagréable. L’odeur sucrée m’avait mené à un vulgaire restaurant. Si modeste que le doute s’était formé en moi sur le fait que cette senteur pouvait provenir d’ici ou non tant elle était douce et riche et le bâtiment pauvre et sale. Mais peu m’importait. Je n’avais pas hésité une seconde à me jeter dans les bras de la gourmandise, une nouvelle fois.

Le restaurant où je m’étais dangereusement incrusté se confondait avec l’extérieur. Il était pratiquement vide, silencieux et inquiétant. Mais l’odeur sucrée était même que le soleil qui rendait ce village un peu plus gai. Seul le barman se tenait debout, à laver tables et chaises en attendant inlassablement d’autres clients que la dizaine qui étaient déjà là. Je vous passe les détails fatiguant et inutiles de quelqu’un qui commande puis qui mange sa commande. Quoi que je dois avouer que ma vue de jeune fille goinfre devait être désagréable. Mais c’est cependant le seul moment où je sens que ma vue est ragoûtante tant mon dos est courbée sur l’assiette. Mon humble chien, quant à lui, avait déjà la panse pleine, aussi, il digéra son met à mes pieds en attendant la fin de ma gourmandise. Tout se joua à la sortie du restaurant.

Cette fois, le ventre définitivement plein – mais toujours aussi plat – , je sortais simplement, naturellement de l’auberge, le sourire aux lèvres. Le bonheur s’offrait à moi. J’aurais pu, j’aurais dû, me tourner vers lui, mais une main me serra l’épaule pour me mener dans un endroit plus sombre encore que le village. Ce fut là, entre deux bâtiments que je trouvais en face de moi un homme essoufflé et exténué qui me tenait les épaules en s’appuyant presque sur moi. Serais-je restée une éternité dans ce restaurant ? Me serais-je attardée dans ma gourmandise ? Au point de retrouver quelques heures après mon cher Heihashi si épuisé. Je ne voyais aucune blessure dans ce noir, mais il était sûr qu’il ne s’était pas accordé un roupillon pendant mon repas. Il me lâcha alors, entre deux souffle de respirations, rapidement.

- Ϟ Dulzura, écoute-moi bien je n’ai que peu de temps. Pas de temps pour t’expliquer pourquoi je te demande, sans poser une seule question, d’aller dans l’auberge bleue, au bout de la rue. Dans la chambre au nombre 2oo, un homme blessé est allongé sur le seul lit de la salle. Je t’en supplie, prend soin de lui. Ϟ
- Où tu vas ?
-
Ϟ Je suis obligé de fuir, les Marines me recherche, je n’ai pas fait que du bien à l’île. Ϟ

Sur ce il s’en fut. J’avais assez confiance en lui pour savoir, pour être sûre que je le reverrais bientôt. Ce ne fut pas ça qui plongea mon bonheur dans l’angoisse. Plutôt le fait d’aller retrouver un inconnu. Depuis ce jour, j’avais toujours vu les hommes comme de gros et gras personnages aux haleines détestables. Et, malgré ma rencontre avec non seulement Heihashi, mais aussi Ikki qui n’étaient pas désagréables à regarder ou même à sentir, je ne cessais de me faire des films à propos de cet inconnu, me l’imaginer méchant. Si seulement nous n’avions pas atterri sur cette île, si seulement Hei aurait pu rester avec moi, si seulement… Si seulement ça ne pouvait être moi qui vivais cela. Ce n’était pourtant ni dur, ni facile, ça emportait juste toutes mes attentions à propos d’être chasseuse de prime dans des eaux profondes. Mon but s’y noyait.

L’auberge bleue se trouvait à présent devant moi. Ce n’était pas son nom, mais je me doutais qu’un bâtiment bleu ornait d’une pancarte « auberge » pouvait convenir à la description de Heihashi. J’entrais alors dans le bâtiment. Je demandais la salle 2oo comme convenu. On me dit alors qu’elle était déjà occupée, je répondis que l’on m’y attendait. Jugeant ma tête de jeune fille, l’homme décréta que j’avais l’air bien trop innocente pour mentir et trop frêle pour créer un carnage dans son auberge. Aussi, de son bureau, le gérant me lança la clef de la chambre. Je l’attrapais puis me dirigeais vers les escaliers de bois. En parlant de bois, tout était fait en cette matière ici. Seuls les sièges de la réception étaient recouverts d’une fine couche de cuir. Je montais alors sur les marches qui craquaient sous chacun de mes pas.

Après avoir atteint la fin des escaliers, je me retrouvais dans un couloir dont le plancher ne se taisait pas plus que les marches. Le fait que toutes les portes soient fermées m’interdisait alors de ne voir ne serait qu’un halot de lumière timide malgré le soleil qui régnait à l’extérieur. Je m’avançais alors suivi de mon fidèle compagnon qui traînait des pattes. À croire que lui non plus ne voulait pas se retrouver avec un inconnu. Je ne pouvais me faire à cette idée. Mais il était trop tard pour reculer, la porte se trouvait devant moi. Aucun bruit à l’intérieur. Je respirais un bon coup, puis enfonça la clef dans la petite serrure, je la tournais alors. Je m’arrêtais un instant pour souffler une nouvelle fois. Je ne cessais de m’imaginer l’homme gras et pullulant qui n’hésiterait pas à abuser de moi dès son réveil. Prenant mon courage à deux mains et chassant toutes appréhensions, je me lançais et ouvrais complètement la porte.

La pièce était close de toutes parts, une seule fenêtre éclairait la chambre. Ce qui la laissait dans une pénombre agréable. Encore une fois tout était fait de bois. Seule l’assiette blanche et ronde, remplie d’eau, était faite de porcelaine, sur la table de nuit. La salle d’ailleurs n’était pas composée de grand chose, on sentait qu’il y avait un strict minimum. Premièrement, la chambre était trop petite pour entrer un meuble en plus. Il n’y avait qu’une simple table de nuit et un lit aux draps blancs. Le tout recouvert de poussière. Mais je n’avais pas fait attention à tout cela. Peu m’importait la couleur de la couette ou même le verre de la vitre. Sur le lit, encore plus blanc que les draps eux-mêmes, un homme gisait. Non, ce n’était pas un homme, c’était un ange.

Il était facile de le reconnaître. Ses ailes d’un blanc immaculé étaient repliées dans son dos, il semblait mal à l’aise ainsi couché dessus. Mais, même sans cela, sa beauté était égale à celle que l’on décrit dans les livres d’enfants en parlant d’ange. Au contraire de la mienne, sa peau était claire. Son torse, bien que recouvert d’égratignures était proprement dit… Parfait. Mis à nu ainsi, il me fut difficile d’imaginer que la suite soit d’une laideur insupportable. Ceci dit, malgré sa beauté et ses traits fins, seul son visage était vierge de blessures. Une coupure seulement ornait sa joue. Je ne sus que faire. Ce n’était pas du tout ce que je m’imaginais. En fin de compte je l’aurais préféré laid. Rougissant plus qu’à la normal je sortais de la chambre illico en claquant la porte derrière moi.

Je m’appuyais alors sur celle-ci, tentant de reprendre en vain mes esprits. Bon sang… Hei… Tu ne m’avais pas dit qu’il était un ange. Je respirais trois fois de suite, le plus doucement et calmement possible. En face de moi, mon chien me lançait un regard interrogatif. Je le caressais et il reprit sa respiration haletante puis ses yeux inconscient et niais. Ma réaction était déplacée, j’aurais dû au contraire être soulagée de ne pas avoir trouvé un homme gras et gros comme je m’y attendais. Aussi je ré ouvrais la porte qui grinça légèrement. Mon esprit était plus calme à présent, je pouvais affronter la beauté de l’ange endormi. Sans faire de bruit, je m’approchais alors de la table de nuit où y étaient interposées de quoi s’occuper des blessures qui ornait le torse de l’inconnu.

Je n’avais jamais fait ça avant, je n’avais jamais vu faire quelqu’un d’ailleurs. Aussi, je pris simplement la sorte de draps et retira la paire de ciseaux qui se trouvaient au-dessus. Il ne me fut tout de même pas compliqué de comprendre que la paire de ciseau était là pour couper ce morceau de tissu blanc. Avant de l’utiliser comme il se doit, je jetais un regard sur le visage de l’homme. Bien que son corps soit recouverts d’égratignures, son visage semblait reposé dans un sommeil divin. Tous ses traits étaient détendus et agréables à regarder. Mais le fait de m’attarder dessus ne fit que me faire faire un faux mouvement. La paire de ciseaux coupa ma paume, je gémit légèrement en secouant ma main droite puis reprit avec plus de concentration.

À présent, plusieurs morceaux de tissus étaient coupés. Je retroussais mes manches noires, en trempait un dans l’assiette d’eau puis commençais à le passer sur les égratignures du jeune ange. Je tournais alors la tête, gênée d’avoir à le regarder en même temps. Quelques minutes plus tard, toutes les blessures de son torse étaient propres. Cela faisait bien une quinzaine de minutes que j’attendais un réveil quelconque ou le retour de Hei. Mais la seule chose qui changea fut que la chaleur montait peu à peu malgré l’obscurité de la chambre. Je m’approchait alors de la fenêtre pour l’ouvrir. Un courant d’air violent passa par l’ouverture. De peur de gêner l’hôte qui dormait encore sur le lit, je ne fit que l’entrouvrir, laissant un filet de vent traverser la pièce. Puis, plus patiente qu’antan, je m’asseyais sur le seul siège recouvert de cuir de la salle, en face du lit. Cependant, je tentais de regarder autre part que de poser mes yeux impoliment sur le corps inerte de l’ange.

[ Si problème avec la logique de ton histoire avec Hei ou autre, Mp moi. ]
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Dernière édition par Dulzura Naciente le Ven 29 Avr - 19:37, édité 1 fois
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« J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »  Dul__b10


Le Typhon dévastateur se consuma lui même, laissant le corps de Raphaël tomber dans le vide, à moitié inconscient. Heihashi n'attendit pas que l'ange s'écrase avec violence sur le sol et se téléporta de manière à pouvoir le réceptionner. Son visage était inquiet et visiblement épuisé, le combat que venait de livrer les deux hommes l'avait apparemment beaucoup marqué, peut-être même plus qu'il n'y paraissait... Smile posa son regard sur celui qui venait de lui sauvé la vie alors qu'il souhaitait au départ sa mort; il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi ce pirate essayait à tout prix de le préserver du décès, alors que tout deux étaient ennemis. Serait-ce la pitié ? La compassion ? Le Shishibukai n'aurait su le dire et de toute manière il était trop faible pour y réfléchir, il regarda les lèvres d'Heihashi bouger sans comprendre ce qu'il lui disait, son sens de l'ouïe avait été momentanément anéanti par le vacarme de la tornade qu'il avait lui même créer. L'ange s'en voulait d'avoir perdu le contrôle pendant ce combat, mais c'était plus par soucis des dégâts qu'il aurait pu causer en laissant libre court à sa puissance, que par désir de rester en vie. De toute manière, son existence n'avait plus grande importance, il avait perdu ses amis, perdu son amour et n'avait aucune chance de retrouver sa sœur. Tout ce qui lui restait c'était ce sourire, ce maudit sourire qu'il devait garder coller à son visage en tout temps, comme pour tranquilliser ceux qui se demanderait s'il était vraiment fidèle au Gouvernement Mondial. Un « smile » éternel, un fardeau qu'il devrait porter jusqu'à sa mort, une mort qu'il aurait souhaiter épouser aujourd'hui mais qui une fois encore, n'avait pas voulu de lui...

R
aphaël ferma les yeux, et sombra dans l'inconscience. Il navigua alors dans une dimension dénué de tout repères, un lieu au plus profond de lui même où l'espace et le temps n'avait aucun droits. Les souvenirs se mêlèrent à ses rêves mélangeant l'onirisme et la réalité, rien n'avait de sens, c'était juste une foule d'images, d'émotions et de sensations qui se succédaient, comme pour rappeler à l'ange, tout les aventures qu'il avait vécu, les épreuves qu'il avait traversé.
Il se remémora comment tout avait commencé, sur Upper Yard, le royaume des Shandia où il avait été adopté et vécu comme un véritable guerrier. Une succession de visages lui revinrent en mémoire, des amis, des ennemis et même des inconnus croisés par hasard, le corsaire se souvenait de chaque personnage qu'il avait rencontré, que ce soit dans de bons ou mauvais termes. La tête de faucon d'Horus lui revint en mémoire, et lui rappela aussitôt la bataille qu'il avait livrer dans le domaine de ce faux Dieu, pour libérer son peuple et tout les anges de Skypia de la domination de cet être abject. Une vague de regret l'envahit quand il revécut l'ultime moment où ses pouvoirs de maudits se révélèrent et réduisirent à néant la demeure d'Horus, mettant finalement un terme à leur combat céleste. C'était ce jour là qu'inconsciemment, Raphaël avait signé un pacte avec le diable : il avait hérité d'un pouvoir sans limite, capable du meilleur comme du pire mais en échange, il devrait vivre une vie tâchée du sang de ceux qu'il aimait, pour finalement les voir disparaître un à un. C'était un compromis dont l'ange ce serait bien passer, ignorant qu'en mangeant ce fruit du démon, il signait pour une éternité de souffrances morales et physique. Mais le diable n'a aucun scrupules...
Les images qui suivirent étaient justement en rapport avec toute cette douleur qu'avait pu ressentir le Shishibukai au court de sa vie : tout d'abord son frère, Genkishi, mort en tentant de s'opposer à la vilénie d'un Tenryubito, il avait été le premier de ses proche à mourir, et avait déclenché chez l'ange un traumatisme encore bien présent, celui de redouter plus que tout au monde, le décès de ses amis. C'est pour cela que lorsque son équipage tout entier, que dis-je, chacun des êtres les plus chères qu'il avait, fut exterminé par le Gouvernement, quelque chose en lui c'était briser, ce qu'on appelle, la volonté. Réduit à néant mentalement, une autre entité maléfique en avait profiter pour lui faire signer un nouveau contrat maléfique qui lui assurait inévitablement de nouvelles souffrances. Il était devenu Capitaine Corsaire le jour suivant, et s'était condamné lui même à vivre en chien enchaîné au service de ceux qui lui avaient mit sa laisse. Inévitablement, il en était venu à faire une nouvelle rencontre sur South Blue, une charmante jeune fille répondant au nom de Takara, une véritable boudée d'oxygène après toutes ces épreuves. Raphaël c'était presque sentit revivre à son contact, mais leur flirt n'avait été qu'éphémère. A son tour cette personne avec qui il s'était lié d'affection mourut, sans que le corsaire puisse y faire quoi que ce soit. Il avait été incapable d'empêcher la mort de faucher une autre des personnes qu'il aimait et ce cas de conscience avait balayé le peu de joie qu'il ressentait encore. Dans un ultime élan de détresse, l'ange s'était rendu sur cette île, cherchant à tout prix un moyen de se donner la mort, oubliant la promesse qu'il s'était faite de sauver sa sœur des griffes du Gouvernement, aveuglé par sa tristesse.
La silhouette d'Heihashi apparût, il avait rencontré ce frère céleste sur Armaggedon Town et sans savoir que c'était un pirate, avait échangé quelques mots amicaux avec lui, le courant était vite passé entre-eux. Mais lorsque la vérité s'imposa d'elle même, Smile avait vu en ce pirate, l'occasion rêvé pour enfin rejoindre ses proches regrettés, les deux anges auraient pu devenir bons amis si Raphaël n'avait pas provoquer un duel qui devait mettre enfin un terme à sa vie. Il n'avait trouver personne d'autre que cet homme de foudre pour le pousser dans ses derniers retranchements, le forcer à perdre le contrôle et à mourir dans une ultime tornade kamikaze : Typhon. C'est là que contre toute attente, on lui tendit la main. Pour la première fois de sa vie, Raphaël avait été secouru, sauvé et épargné volontairement. Heihashi D. Shuuhei n'était pas un simple pirate qui se complait dans le sang versé et dans le nombre de cadavres sur le sol, c'était un homme d'une extrême bonté qui ne supportait pas de voir quelqu'un mourir sans raison. Et c'est tout naturellement qu'il avait empêcher son ami ange de céder à la folie du suicide.

Le destin avait fait en sorte que le Shishibukai reste en vie mais la raison d'un tel caprice était encore incertain... Jusqu'à ce que le visage d'Uni se plante dans son esprit.


« Uni ! »


Raphaël se réveilla en sursaut, sa température avait grimpé en flèche et son poux s'était accéléré brusquement, il venait tout juste de crier le nom de sa sœur, mais n'avait pas encore constate la surprise qu'il avait provoqué chez l'unique témoin de la scène. A vrai dire il n'avait même pas remarquer la présence de cette fille à son chevet, ni même le fait qu'elle ait soigné ses blessures superficielles. L'ange ne s'était pas encore reconnecter à la réalité et cherchait plutôt à reprendre son souffle tandis que les derniers souvenirs de sa tragique vie retournaient au fond de sa mémoire. Finalement, il porta les mains à son visage et les observa un instant : elles tremblaient d'épuisement mais semblait guérit de toutes blessures. Smile comprenait enfin que quelqu'un l'avait soigné et qu'il se pourrait bien qu'il soit encore là. Mais il observa d'abord l'endroit où il se trouvait : visiblement une chambre de taverne, l'endroit semblait suffisamment convenable pour qu'il y ait passé plusieurs jours inconscient sur ce lit. D'ailleurs il n'aurait su dire si les douleurs qui torturait son corps étaient toutes uniquement du à son combat avec Heihashi, où si ces ailes étaient endoloris par le temps qu'elles avaient passé repliaient sous son dos pendant qu'il dormait. Enfin ce n'était pas vraiment le genre de question qu'on pouvait se poser dans un moment pareil, le jeune homme avait de la compagnie féminine, et bien qu'il était dans un état physique et mental déplorable, il tenta de faire bonne figure et déclarant chaleureusement à le petite brune qui se tenait à son chevet :

« Merci de m'avoir soigné... Divine beauté dont j'ignore l'identité. Je suppose que vous avez veillé sur moi pendant mon comas. J'espère que vous n'en avez pas trop profité hein ? Ha ha ha... aïe ! »

Irrémédiablement un pauvre imbécile incapable de la fermer quand il s'apprête à dire un tas de conneries sans intérêts... Même à moitié mort ce mec serait capable de draguer une fille tout en humour et pourtant, derrière ce masque de beau-parleur au Q.I équivalent celui d'une moule, se cache une détresse infinie; celle d'être encore incapable de protéger ceux qu'il aime. Raphaël sait jouer le rôle qu'on attend de lui bien qu'au fond de lui même, il n'éprouve aucune envie, aucune satisfaction à le faire. C'est juste pour éviter les questions et jugements inopportuns, histoire de ne pas éveiller d'intérêts pour son passé qui l'a complètement bouleversé.
Mais revenons-en à nos deux tourtereaux voulez-vous ? Une douce brise vient caresser leurs visages et fait tomber une mèche de cheveux nacrée sur le visage angélique de notre cher corsaire, qui semble apprécier tout particulièrement ce petit vent. En réalité, il y puise une énergie insoupçonnée qui vient de faire taire le mal de crâne qui lui déchire la tête depuis qu'il a ouvert la bouche. Se rappelant les pouvoirs de logia qu'il possède, il est impatient de pouvoir gouter à un souffle un peu plus puissant pour lui restaurer l'ensemble de ses forces. Néanmoins, il est encore bien trop faible pour se lever du matelas et ouvrir les fenêtres en grand pour y faire entrer son ami le vent. Aussi demande-t-il à l'inconnue, avec un ton aussi doux et amical que possible, ce dont il a besoin pour aller mieux :


« Pourriez-vous ouvrir les fenêtres s'il vous plait ? J'ai besoin d'air frais depuis que j'ai respiré votre parfum, si il ne se dissipe pas rapidement, je risque de rapidement tombé sous le charme. Re-aïe ! »


A chaque mot, c'était un nouvel éclair de protestation de son corps, comme si l'essentiel de sa souffrance physique était relié à sa bouche et qu'au moindre mouvement de celle-ci, tout ses membres hurlaient de douleurs. Pas très pratique quand on veut jouer les Don Juan.
Raphaël replaça la mèche rebelle dans ses cheveux avec ses doigts tremblants et posa son regard améthyste sur la charmante jeune fille qui s'était occupé de lui. Pendant quelques secondes, il oublia le visage de sa sœur et ceux des proches qu'il avait vu mourir, pour se concentrer uniquement dans la contemplation de ce minois à la fois innocent et pourtant d'une beauté coupable. Y avait-il quelque chose d'encore plus envoutant caché derrière ce masque d'Aphrodite qu'elle portait ?

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Dulzura Naciente



Dulzura Naciente

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MessageSujet: Re: « J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »    « J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »  I_icon_minitimeJeu 28 Avr - 21:42

o° Kigane °o



Un courant d'air vint ébouriffer les cheveux de Raphaël, faisant tomber de nouveaux quelques mèches sur son visage blanc comme la mort. Mais au lieu d'être agacé par ces cheveux indiscipliné et ce vent perturbateur, l'ange avait l'air de reprendre vie. Reprenant peu à peu quelques couleurs, la douleur de ses membres semblait s'effacer graduellement, il n'avait plus autant mal au crane que tout à l'heure et ses ailes qui étaient jusque là consumées par la souffrance, s'étaient soulagées d'elles même. Comme il l'avait prévu, ce zéphyr qui venait d'entrer dans la chambre avait suffit pour lui faire reprendre quelques forces. Il n'était pas dans une forme olympique cependant, n'importe quel pirate hargneux aurait pu lui mettre une bonne raclée facilement, mais le Shishibukai était au moins capable de se lever et peut-être même de marcher. Pourtant, Smile n'envisageait pour rien au monde de sortir de son lit et encore moins de s'en aller. Une jolie fille s'occupait de lui et ce n'est certainement pas pour un peu plus d'air frais que le jeune ange l'aurait délaisser.

« Heum… Je me nomme Dulzura. Je ne sais pas trop pourquoi tu es ici dans cet état, mais… Un ami qui me tient à cœur à voulu que je m’occupe de toi, alors je le ferrais. Mais... Mais si tu pouvais arrêter avec tes propos sur ma beauté et ma senteur s’il te plait… »

Dulzura.... Ce prénom sonnait comme la douceur personnifiée et il allait très bien à cette inconnue dont la grâce n'avait d'égale que le charme de sa voix; une voix de chanteuse ? Raphaël devina dès qu'elle lui adressa la parole qu'elle n'avait aucune idée de qui il était pour une simple et bonne raison : elle le tutoyait. Jamais, depuis qu'il était Capitaine Corsaire, jamais personne ne l'avait tutoyé tout en sachant quel rôle il jouait, quel pouvoir il possédait. En général, soit on préférait ne pas lui adresser la parole pour éviter d'avoir à faire à un des hommes les plus fort du monde, soit on le vouvoyait immédiatement pour montrer son respect et ainsi éviter le courroux d'un puissant Shishibukai. Il n'y avait donc que les ignorants, les fous ou les belliqueux qui utilisaient « tu » lorsqu'ils s'adressaient à Smile. Pour ce dernier cependant, peu lui importait en quel termes on lui parlait, tant qu'on lui répondait avec un minimum de respect, le tutoiement ou le vouvoiement n'avaient pas d'importance. Ainsi donc, il ne reprocha pas à Dulzura sa façon de s'exprimer, au contraire il en était ravie car c'était le signe qu'elle ne le considérait pas comme un inconnu qu'elle devait craindre. Cependant, il ne comprenait absolument pas pourquoi elle refusait ses compliments. Était-elle gênée ? Vexée ou même effrayée ? En général, les femmes aimaient à ce qu'on remarque leur beauté, et c'est pour cette raison que Raphaël usait très souvent de flatterie avec la gente féminine, qu'il soit sincère ou non. Mais en l'occurrence, il n'avait pas menti, il avait été franc dès les premiers mots et avait espéré installer un climat de bonne entente entre cette fille et lui, pour apprendre à la connaître dans les meilleurs conditions. Alors, pourquoi refusait-elle d'être complimenté ?

* Est-elle allergique à la flatterie ou me prend-elle pour un beau parleur aux noirs désirs ? *

Tandis qu'il réfléchissait à laquelle de ces deux hypothèses était la mieux fondée – ou la plus étrange, Smile oubliait évidemment de se présenter à son tour. Et à vrai dire, c'était tant mieux car il n'avait aucune idée de comment pouvait réagir Dulzura en apprenant son identité de Shishibukai. C'était toujours le même problème lorsque l'ange faisait des rencontres : il devait avoir recours à des surnoms comme « Mad Wind », « Smile » etc... Tous avaient évidemment un rapport avec ce qu'il était ou sa personnalité, mais ils étaient en général trop évasif pour qu'on devine qu'en réalité, derrière ce visage d'ange, se cachait le fameux « Capitaine Corsaire Raphaël », le « Lord of Storm ». Il se demanda alors quel pseudonyme aurait été le plus approprié pour cette rencontre et Dulzura en profita pour passer un peu d'eau sur ses blessures, de sorte de nettoyer le sang qui avait coulé de ses plaies lorsqu'il s'était relevé pour faire face à son interlocutrice. Elle ne remarqua pas en nettoyant, que les coupures s'étaient refermés d'elle-même et que les ecchymoses s'effaçaient lentement. Les pouvoirs du Logia du vent était toujours présent dans le corps du jeune ange, et un simple souffle d'air suffisait à guérir cet homme qui ne pouvait souffrir des blessures physiques. Une certaine invulnérabilité découlait de ce pouvoir, mais ne rendait pas le maudit immortel pour autant.


« Ça te blesse de parler et de bouger de toute façon. Si je te rends en mauvais état à mon ami, je culpabiliserais alors ne bouge plus. Je ne suis pas médecin vois-tu ? Je ne suis qu’une musicienne de pacotille. »

Malgré l'agréable sensation d'être dorloté que Raphaël ressentait, il posa une main sur le bras de Dulzura et l'empêcha de poursuivre. Leurs regards se croisèrent et l'ange remarqua alors qu'elles avaient des yeux de même couleurs que les siens : mauves. Ce détail pourtant anodin, le transporta complètement, en un instant il fut plonger dans un tourbillon d'émotions, de sensations et de sentiments tous plus différents les uns que les autres. Smile était littéralement en train de se noyer dans les yeux violets de cette fille, ce qui semblait d'ailleurs la mettre légèrement mal à l'aise. C'est finalement une nouvelle brise qui, en venant caresser le visage du corsaire, lui permit de détacher son regard. Il était d'ailleurs plus que temps, car les quelques secondes de fascination qu'il avait eu pour les pupilles améthystes de Dulzura, s'étaient transformé en une longue et pesante minute. Encore troublé de ce qu'il avait ressentit en croisant le regard de la jeune fille, Raphaël tenta de se donner une contenance en prenant la parole :

« Je... Je ne me suis pas présenté. On me connait sous bien des noms, mais aujourd'hui je suis un ange qui est bel et bien tombé du ciel, alors je pense que vous... que tu peux m'appeler Fallen. Enchanté de faire ta connaissance Dulzura et merci pour tes soins mais, ce n'est plus nécessaire, je récupère vite comme tu peux voir. »


Comme l'on pouvait s'en douter, malgré sa franchise de départ, Raphaël ne pouvait décidément pas avouer à cette fille qu'il faisait partie d'une des trois puissances qui maintenait l'équilibre de ce monde. Pour une raison inconnue, il avait le sentiment que lui avouer son statut de Shishibukai, aurait un impact considérable sur la relation qu'ils venaient d'entamer. Le corsaire avait néanmoins beaucoup de mal à lui cacher la vérité car en effet, il avait envie de se montrer tel qu'il était, sans artifice ni mensonges pour dissimuler ce fardeau dont il avait honte mais qu'il était obligé de porter. Il voulait être lui même mais en était incapable car la réaction de Dulzura le terrifiait. Pour rien au monde il n'aurait souhaité qu'elle apprenne qu'il était en réalité l'un de ces « chiens du gouvernement, traître à la liberté ».

« Il paraît que la musique adoucie les mœurs et je sais déjà qu'au timbre de ta voix tu dois être une excellente chanteuse. Alors montre-moi Dulzura, qui sait, tu es peut-être capable de soigner le reste de mes blessures simplement grâce à ta voix et ton instrument ? »


Raphaël ne parlait pas de ses blessures physiques évidemment. Il pensait plutôt à celle que la vie lui avait laissé, car pour chaque être perdu, il avait une plaie béante dans son cœur qui ne pouvait cicatriser. Cette fille en serait-elle capable ?
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« J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »  _
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« J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »

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