Loyckh ♦ Messages : 260♦ Date d'inscription : 13/03/2011♦ Age : 35♦ Race : Humain♦ Camp : Marine♦ Équipage : -Feuille de personnage Niveau : (24/50) Exp : (77/120) Sujet: {Flashback} Et le petit devint grand! Promesse en bonne voie. Lun 28 Mar - 10:41
Poland Colaros : Et oui c’est encore moi. Cette fois, Loyckh s’était rendu sur l’île de Guimguenome, se situant à six kilomètres de l’archipel des Orgao. Je vais vous conter l’histoire au présent, ça sera plus facile pour la compréhension. Flashback de quelques mois avant l’entré de notre jeune ami dans la marine, c’est l’endroit où il apprit sa principale technique que combat. C’est encore un gamin qui ne connait rien au problème de la vie ! Une grande bouffée de sagesse va l’emplir au fur et à mesure de l’histoire.
{Flashback} Et le petit devint grand! Promesse en bonne voie. VIDEOVIDEOD e part et d’autre de l’île s’étend une petite zone au climat chaud et humide. C’est là que s’épanouit, depuis la nuit de temps, une gigantesque forêt tropicale. Elle, comme beaucoup d’autres, véritables poumons terrestres, indispensables à la survie de l’humanité, participe au bon fonctionnement du cycle de la vie. Ces extraordinaires écosystèmes sont pourtant gravement menacés. Chaque année, des millions d’hectares en sont détruits, au profit d’individus peu soucieux de l’avenir planétaire. Ces trésors inestimables courent un grave danger. La construction naval, l’immobilier et la médecine sont les causes première de cette déforestation! J usqu’à présent la forêt Guimguenienne a échappé à ce massacre. Paradis de la biodiversité, elle compte une variété exceptionnelle d’espèces endémiques, faune et flore confondues. C’est là qu’Elimane Loyckh, étudie depuis deux mois le Koléo, discipline martiale permettant à son utilisateur de pousser les limites de son corps au-delà de la normale. Les moines Guimgue en sont les principaux initiateurs. Ces hommes défendent depuis toujours leur habitat, c’est une des raisons pour lesquelles leur biotope reste encore et toujours flamboyant de beauté. Le jeune Loyckh part de temps à autre dans la forêt afin d’explorer les animaux et plantes qui la peuplent. La nuit, personne n’ose s’y aventurer… Personne? … Ce n’est pas l’avis du jaguar! Redoutable chasseur nocturne, impitoyable tueur en série, celui qui donne la mort d’un seul bond. Roi des carnassiers de cette jungle, noble, racé, vif comme l’éclair, son passage ne laisse aucune trace. Le nombre de décès causés par sa venue auraient pu être gigantesque mais les bonzes n’ont pas peur du félin et de toutes façons ils ne sortent jamais après le crépuscule. L’île de forme ovale est composée d’une gigantesque forêt en son centre et de falaises sur presque tout le pourtour, deux simples passages vers la mer sont présents, c’est là que se trouve les deux seuls villages de l’île. Les bois séparant les deux lieux d’habitation, les gens se rendent d’un à l’autre en bateau, barque ou au moyen d’autres transports maritimes mais évitent de se balader en solitaire dans la jungle, c’est trop dangereux. Nous sommes au début de la neuvième semaine d’entrainement du jeune homme, les moines de son village ont presque tous rejoins l’autre coté de l’île, seuls les vieux sages, les femmes et les enfants sont restés. Loyckh ne le sait pas encore mais ses amis locaux sont en train de se battre contre des pirates dans l’autre village. Quelques heures plus tard, il apprend la nouvelle, et se précipite pour les aider. Le port ne contenant plus aucun navire, il décide de passer par la forêt. Le grand sage intervient alors. "Es-tu fou? Il est impossible de survivre seul dans ce milieu si hostile." "Je prend un peu de provision, mon sac et une machette, ça devrait suffire, je connais la forêt, tout ira bien." "Jeune Elimane, c’est la forêt qui te connait, tu te trompes de sujet! Les esprits sont trop agités pour le moment, renonce, il n’est pas encore trop tard, nos amis sont forts et se battront jusqu’au bout. Ne t’inquiète pour si peu." I l prend quand même ses affaires et marche vers l’orée de la forêt, à l’entrée d’un chemin. Certains présents lui sont offerts par les autochtones. Le jeune architecte les prend et s’enfonce dans le milieu inamical. La jungle, aussi belle soit elle, réserve souvent de bien mauvaises surprises aux imprudents! A présent, il n’est plus question de rebrousser chemin, les sentiers sinueux entrainent inexorablement le jeune homme vers son destin. Au fur et à mesure de ses pas, Loyckh prend regarde de moins en moins les alentour. Quelques aras hyacinthe, survolent l’aventurier. Ces oiseaux d’un beau bleu cobalt surprennent par leur intelligence très développée ainsi que par une incroyable adaptation au milieu environnant. Etant friands de noix et de graines dont la plupart sont mortellement toxiques, ils se précipitent sur les berges pour y engloutir de grandes quantités d’argile contenant du kaolin, un sel minéral aux vertus immunogène. Mais repassons à notre personnage principal. Celui-ci cherche un casse croute dans son sac. Les moines lui ont donné de la viande de bœuf séchée puis passée dans de l’huile de gras de poisson, de la langue de capibaras qui est un rongeur local, des couilles d’oursins aux amandes ainsi que des bonbons au cérumen de fourmis… Pas trop appétissant donc! Loyckh prend un couteau et part chasser le lapin, il n’a pas trop le choix. Après un quart d’heure, il trouve un marcassin et se dit « pourquoi pas ?! ». Il bondit sur l’animal en train de brouter et le tue d’un seul coup à la gorge, le jeune sanglier n’a donc rien senti. Le repas dure exactement trente deux minutes, notre ami reprend son chemin après cela. Les lianes convergent en abondance devant lui ; éléments important de l’écosystème forestier, ces plantes ligneuses s’enroulent aux troncs d’arbres et pousse vers la canopée à la recherche de lumière. Beaucoup d’espèce de cette contiennent des substances toxiques dont les moines extrait le curare, redoutable paralysant musculaire, afin d’en enduire leurs flèches. Au niveau du sol, il fait chaud, l’air est humide et lourd ces trois points ralentissent la marche de l’expédition. D éjà quatre heures et demi de pas de course dans la jungle. Loyckh s’est battu contre trois serpents venimeux, un tapir gigantesque et un duo de jaguars! Sans penser à rien d’autre que ses amis, il traverse une rivière remplie de piranhas, poissons carnivores très dangereux et pourvu d’un intellect plus développé que la normale poissonnière. La faune n’est pas parvenue à l’arrêter, le voici qu’il voit la lumière du soleil et qu’il entend des cris. Les pirates! Le jeune homme se précipite vers le vacarme. Le village est en feu, quelques moines sont à terre mais la plupart se battent toujours. N’écoutant que son instinct, Loyckh fonce dans le tas, d’abord un puis deux hommes à terre, il continue les enchaînements de coups de pieds et de poings. Il se reçoit une droite en plein visage et tombe à terre, son adversaire muni d’une hache la soulève en l’air… Serait-ce là fin ? Un de ses coéquipiers tir une flèche dans le front de l’ennemi, ce qui sauve le jeune homme d’une mort quasi certaine. Les balles fusent, les assaillants ultra équipés sont bien décidé à en découdre. Ils ne montrent aucune pitié, tuant plusieurs enfants et femmes, ils pillent tout en se battant, c’est de la cruauté à l’état brut. Les départs de feu sont multiples, les bâtiments ne tiendront pas tous le coup. Une salve de boulet de canon vient de réduire le temple principal. Les moines sont en colère, le combat s’intensifie. Les pleures des enfants ne parviennent plus aux oreilles, le sang gicle partout, le drame énorme touche tout le monde. Un vaisseau de la Marine flamboie au loin, preuve irréfutable que ces pirates combattent excellemment bien. L’acharnement des natifs de l’île, aidé du futur marine, est tel que les pirates finissent par abandonner leur position et battent en retraite. Blessé à l’épaule et au dos, Loyckh stoppe la poursuite des brigands et s’étale de tout son long dans l’herbe. Les maisons brillent d’une lumière rouge feu, beaucoup ne purent être sauvées. Les morts se comptent par dizaines des deux cotés. La mise à mort des pirates capturés est automatique et sans appel, décapitation pure et simple. La victoire n’est pas synonyme de joie quand ont fait partie d’un groupe de pacifiste, d’autant que les pertes non négligeable viennent accroitre les sentiments de tristesse. P lusieurs jours plus tard, les habitants ont terminés les réparations des maisons et bâtiments détruits, tous les blessés sont remis sur pieds à l’exception de quelques cas plus sérieusement touchés et la vie a repris son court habituelle. Loyckh est lui aussi soigner, depuis une semaine déjà, il se promène de plus en plus en forêt afin d’agrandir son répertoire d’espèces animales et végétales. Un peu plus tard, après ses trois mois passé sur l’île à apprendre les différentes techniques, l’architecte en herbe part de l’île en direction de grand line. Son apprentissage terminé et sa maturité acquise au fil des jours font qu’il est devenu un homme. Il quitte les moines en faisant la promesse de devenir un bon marine. Puis il monte à bord d’une bateau marchand qui doit se rendre à Alabasta et fait un dernier signe envers ses compagnons en gage d’adieu.
Cette histoire n’est peut être qu’une fable divertissante mais elle raconte bien les déboires que causes la piraterie dans le monde. Loyckh en est conscient, en ce moment même, il passe sa deuxième semaine dans la Marine. La réalisation de sa promesse est donc en bonne voie.
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