Loyckh ♦ Messages : 260♦ Date d'inscription : 13/03/2011♦ Age : 35♦ Race : Humain♦ Camp : Marine♦ Équipage : -Feuille de personnage Niveau : (24/50) Exp : (77/120) Sujet: {Flashback} Une amitié dangereuse. Dim 27 Mar - 12:46
Bonjour à tous, je vais vous conter une histoire qui s'est passé il y a longtemps, j'avais à l'époque 14ans. Mon père nous avait emmené ma mère et moi sur une île peu habitée avec une jungle frissonnante au large du royaume d'Illusia. Un seul petit village avec une centaine d'habitants, peuplait l'îlot. Bruce était mon ami à ce moment là. Un ami... Pas comme les autres!
{Flashback} Loyckh & Bruce, un ami dangereux. VIDEOA imé John Capoté Pecno me déplut dès la première seconde. Les capitaines de navires pécheurs ont quelque chose de bizarre. Si j'en crois mon expérience, ils ont tous des pellicules, une mauvaise haleine, ou des noms idiots. Mr Pecno était affligé des trois, et si vous ajoutez à cela le fait qu'il ne mesurait seulement un mètre septante, qu'il avait un bedaine de buveur de bière, une odeur atroce et des poils dans le cou, vous comprendrez qu'il n'ait jamais remporté un concours de beauté et qu'il restait célibataire. Je n'ai été son second que pendant trois mois, mon père pensait que des sorties régulières en mer et l'air vivifiant me ferait le plus grand bien. C'est clair que remonter des palourdes puantes et des homards qui empestent c'est peu commode et ça change les idées. Enfin il se fit tuer la veille de mon centième jour de travail avec lui. Une sorte de bête l'avait mutilé jusqu'à la mort. Le village paniquait, quatre morts identiques avaient été retrouvés simultanément deux jours de suite. La jungle étant fort dangereuse, peu de gens l'avait explorée. Cela n'empêchait pas mon père de m'y abandonner très souvent afin que j'apprenne à me défendre, mais je n’avais encore jamais vu de bêtes blesser et trucider un homme comme cela. C'était affreux, le marin avait été décapité, écartelé, éborgné, vidé de son sang et les ecchymoses parsemaient sont cadavre meurtri. Le maire du village, Mr Grossebaf, avaient décrété l'état d'urgence. Mon père et moi même, aidé de quelques courageux volontaires, sommes partis à la recherche du monstre dans la forêt. C'est d'ailleurs à ce moment la que je fi la connaissance de Bruce Wayne. G arçon d'une famille modeste, parcourant le monde avec leur chalutier, il péchait aussi bien le crabe que la sardine. Contrairement à mon idée, son père ressemblait à tout homme d'une quarantaine d'année, aux cheveux grisonnant et à la barbe bien taillée. Physiquement, Bruce devait mesurer un mètre quatre-vingts cinq, pesé dans les septante kilos, cheveux mi-long noirs, et il avait l'allure d'un gars de quinze ans tout à fait dans les normes! Il devint vite mon ami, notre apparence mentale et physique étant assez identique, c'était tout tracé. D ix moi plus tard, la créature restait toujours invisible et menaçante. Une vingtaine de personnes avait déjà perdu la vie. Les quelques témoignages rapportés par des villageois parlaient d'un molosse gigantesque aux yeux de feu, ou encore du diable accompagné de Cerbère. Bref, malgré les indications de certains paysans hors patelin, nous n'arrivions pas à mettre la main dessus. Un navire de la marine était même venu amarrer sont bateau sur l'île mais ils repartirent assez vite car cinq d'entre eux trouvèrent la mort et les recherches ne furent nullement fructueuses. Bruce et moi partions de temps à autre seuls dans la forêt, c'était épique, les animaux avaient tous peur de nous, il faut dire qu'on était très forts et qu'eux pas trop. Les jours passèrent jusqu'au moment où Bruce disparu. Nous ne restions ensemble que la journée mais cette nuit là, je me rendis chez lui mais ses parents ne surent me dire où il se trouvait. Je pris donc mon courage à deux mains et alla dans la jungle en solitaire, avec la pleine lune comme seul éclairage. A près deux minutes, j'entendis des hurlements canins. Le vent frais faisait vibrer les feuilles des arbres et une légère mélodie sortait de certains troncs couchés. J'avançais doucement, la peur prenait de plus en plus de place dans mon esprit. Mes pas devenaient lourds et hésitants, je tremblais de tout mon long. Soudain, je sentis un souffle chaud au niveau de mon épaule, je n'osais me retourné. Était-ce la bête? Un grognement me confirma qu'il ne s'agissait pas d'un être normal. Je bondis en avant et me retourna. Là stupeur, une créature de plus de deux mètres de haut, ressemblant vaguement à un loup garou, se tenait, debout sur deux pattes, là devant moi. Il me regardait avec de grands yeux, j'avais l'impression qu'il essayait de communiquer. D'un coup, il se courba en avant et fonça dans ma direction, un flux d'adrénaline parcouru mon corps tout entier, je me retournais et couru aussi vite que je le pu. A aucun moment je n'ai pensé regarder en arrière. Après plusieurs kilomètres, je n'en pu plus, la bête toujours à mes trousses hurlait de douleur, je ne savais pourquoi, aussi je repris ma course, haletant et finalement tomba d'épuisement. L e lendemain matin, en me réveillant, je vis Bruce assis dans l'herbe. Il était trempé de sueur. Il me regarda longuement puis tomba à son tour dans les pommes. Je transportais son corps chez le médecin de la ville. Après deux jours de repos, il reprit connaissance. Il expliqua au docteur qu’il ne se sentait pas bien par moment et qu’il avait de temps en temps des pertes de connaissance. Il ne m’en avait jamais parlé. Il resta en observation et un spécialiste vint quelques jours plus tard afin d’examiner mon ami. Le monstre avait disparu depuis que Bruce était à l’infirmerie. L’expert nous annonça alors son verdict. Bruce était lunatique, de plus seuls ses parents savaient que leur fils avait un fruit du démon, celui du chien modèle griffon, mais qu'il ne savait pas se dominer et changeait de forme inconsciemment. Voilà pourquoi la bestiole était aussi grosse, la forme mi-humain, mi-canin grandit la personne de plusieurs dizaines de centimètres. Cinq mois de thérapie et un entrainement intensif, permirent à mon compagnon de contrôler son fruit ainsi que ses démons intérieurs. Nous reprîmes nos expéditions quotidiennes dans la forêt peu de temps après. Les gens ne lui firent plus autant confiance qu'avant mais une maladie reste une maladie. Ils avaient bien compris qu'il n'était pas responsable de ses actes. Un détachement de marine est venu pour rendre la chose confidentielle. Le maire du village ainsi que tout les habitants prêtèrent serment et les crimes furent tus. Ses parents et lui repartirent quatre mois plus tard pour rejoindre leur île de naissance, sur Grand Line. D epuis, je n’ai plus aucun contact avec lui, mais j'espère le revoir un jour.
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