[RP] Grande salle des fêtes - Balcon 1-

Shuuhei et Hino,alias joyeux convive et petit coccinelle, étaient déjà les meilleurs potes du monde. Faut dire que taper du garde ensemble ça rapproche, tout comme le fait de partager le même canoë. De l'extérieur, on aurait pas su dire lequel des deux était le plus dangereux. Joyeux convive cachait bien son jeu, mais petit coccinelle avait un attitude froide à en filer la crève à un esquimaux.
Magnanimes et surtout impuissants, les gardes martyrisés les laissèrent s'éloigner sans forcer davantage. Ils avaient pour consigne de ne pas abimer les gens s'avéraient être de vrais invités. Ce n'est que lorsque les deux compères eurent disparu au loin que l'esprit d'escalier de la garde se mit en marche. Si ce n'étaient pas des invités, il pouvaient leur tapper dessus autant qu'ils voulaient. Il suffisait donc de les rattraper, de leur voler leur invitation et leur déguisement et ils auraient cartes blanche pour leur mettre sur la tronche. Le garde grillé et le garde manchot firent appel à deux de leurs potes et se déguisèrent avec les capes et les masques restant. Rapidement ils empruntèrent le même chemin que les deux convives et ils finirent par aboutir à la porte Est qui donnait sur le premier balcon. Joyeux convive et petite coccinelle étaient déjà assis, attendant que le spectacle commence. Les 4 brutes se faufilèrent entre les sièges et se positionnèrent devant, derrière, à gauche et à droite des deux hommes. De cette manière ils les encerclaient, trèèès discrètement, attendant le bon moment pour frapper...


Ainsi, au fil de la longue avancée vers la salle ou devait se tenir le clou du spectacle, et surtout à cause de la cohue générale, les groupes s'étaient un peu mélangés et des gens des différents quais se retrouvaient mêlés les uns aux autres.

En pénétrant dans la salle, chacun ne pouvait être qu'époustoufler devant autant de richesses, d'espace et de confort. La salle était immense. Certains parlaient d'une superficie équivalente à celle de deux terrains de football, hé bien ça ne devait pas en être très loin. La hauteur du plafond, perché à trente mètres au dessus du sol, ajoutait à cette impression de vertige qui prenait au ventre lorsqu'on s'aventurait à quelques pas des portes.
Le sol était fait d'un marbre blanc et noir, recouvert ça et là par des tapis de fourrure rouge. Fourrure qui se trouve être en peau de baleine angora, un must en matière de confort et de douceur. Par dessus ce sol richement entretenu étaient flanqués plusieurs séries de sièges fabriqués en érable millénaire et recouvert de cette même matière rouge et douce. L'érable millénaire est surtout connu, rappelons-le, pour sa capacité à produire du sirop de manière continue. Aussi les invités ne doivent-ils pas se montrer surpris si ils trouvent sur l'accoudoir gauche de leur siège, un plateau rempli de crêpes.
Au mur on pouvait admirer de nombreuses tapisseries toutes plus complexes et incroyables les unes que les autres. Sur l'un des murs on pouvait voir un immense homme-poisson assis tendant un doigt vers le ciel qu'un vieux type en armure assis sur un nuage venait toucher du bout du siens. Sur un autre mur, une série d'arabesques décoratives s'imbriquaient les unes dans les autres et formaient une sorte de labyrinthe. Pour qui avait l'oeil, on pouvait d'ailleurs se rendre compte que certains avaient tentés, en vain, de tracer un chemin au milieu du dédale.
Et pour couronner le tout, deux balcons aux dimensions titanesques, à tels points qu'on en venait à se demander par quelle facétie des lois de la physique ils tenaient debout, couvraient les versant Est et Ouest de la salle. Ils semblaient avoir été taillés d'une seule pièce dans le marbre. De nombreuses dorures ornaient leurs balustrades. Sur ceux-ci, de nouvelles rangées de sièges se succédaient, aussi luxueux que ceux du rez-de-chaussée.
Et finalement en tête de la salle, une grande scène en bois sur laquelles étaient disposées des vitrines recouvertes pour l'instant par des draps de soie bleus. Il y avait plusieurs petites vitrines et une beaucoup plus grosse au centre de la scène. Juste à côté de cette dernière se trouvait un pupitre avec un dendenmushi-microphone.


Peu à peu la salle se remplissait des illustres invités. Certains prenaient place en fonctions des liens qu'ils avaient déjà tissés depuis leur arrivée, d'autres avaient des raisons plus stratégiques et d'autres encore cherchaient surtout le siège le plus moelleux.
Pour que tout se passe dans la paix et qu'il n'y ai pas de chamailleries quant au choix de sa place, de nombreux gardes étaient présents et veillaient au grain.

Bientôt la plupart des convives furent installés et on vit arriver sur la scène un homme masqué, comme tous les autres. Il s'installe derrière le pupitre et tapota le denden-micro.

"Un, deux, or"
"Un, deux, or"
"Un, deux, un, deux, ah ça y est je crois qu'on m'entend or"

Le brouhaha de la salle perdit doucement en intensité pour devenir un léger murmure. Quand la salle fut suffisamment silencieuse pour lui, le mystérieux orateur entama son discourt.

"Je vois que vous êtes tous bien installés, platine. Je vous souhaite donc à tous la bienvenue à cette formidable exposition et vente aux enchère, argent. Aujourd'hui je suis votre hôte, je suis le richissime Edouard-Henri Delablinque, diamant"

Sur ces mots il ôta son masque et se révéla ainsi à l'assemblée

Puis, sans attendre, il reprit son speech.

"Très chères amis, je peux sentir votre impatience, rubis. Aussi vais me montrer bref, émeraude. Les pièces qui seront exposées aujourd'hui ont été mises à jour par des archéologues que j'ai moi même financé, platine. Ils ont mit à jour un site datant des premiers roi de GrandLine, argent. Car oui, avant d'avoir un gouvernement démocra*atchoum*tique, GrandLine était une monarchie gouvernée par des rois, des princes, des chevaliers et une noblesse, rubis. Hé bien oui, ce que nous vous présentons aujourd'hui, ce sont les trésors de ces anciens rois, la plupart d'entre eux sont tout bonnement inestimables, émeraude. La pièce maitresse ne sera révélée qu'une fois l'intégralité des autres objets dévoilés, or. Je vous préviens également que nous avons recruter le meilleur service de sécurité au monde afin de protéger ces trésors de ceux d'entre vous qui seraient les moins civilisés, diamant."

Et sans plus attendre, visiblement aussi impatient que les convives, Edouard-Henri tira sur la couverture de la première vitrine. Chacun pu alors voir un magnifique sabre taillé dans un métal noir aux reflets verts. Même invités qui ne pratiquaient pas l'escrime pouvaient comprendre, à l'aura dégagée par l'arme, qu'il ne s'agissait pas d'un jouet ou d'une banale réplique. Non, ce sabre là irradiait de quelque chose d'impénétrable.

L'homme d'affaire s'empressa d'en lire la définition :

"Splendide sabre en granit volcanique, or. Aurait appartenu à Illuran Kel, légende dans le monde de l'escrime qui s'en serait entre autre servi pour ouvrir la mer en deux, diamant. Il s'agit d'une pièce exceptionnelle et authentifiée par nos experts, sa mise à prix initiale est de 200.000 Berrys, argent."

Des murmures commencèrent à courir à travers la salle et plusieurs mains se levèrent, faisant monter les enchères...

The Party
Start !

.~•• Un majordome fit irruption dans la conversation des deux Pirates. Il parla à Hei', puis finis par s'adresser à lui en déclarant qu'il avait pris la liberté de lui commander du Rhum au même titre que Heihashi l'avait demandé. Quand le Majordome tourna les talons, l'interlocuteur de Hino avoua finalement sa part de responsabilité vis à vis de l'éclair bleu de toute à l'heure. Il détourna même la question en demandant à Hino si lui même était un confrère "fruitée", par la il voulait dire" toi aussi t'a mangé un fruit du démon ?" J'acquiesça d'un bref signe de la tête sans pour autant en dire plus et trinqua avec mon interlocuteur ayant brandit sa bouteille de rhum.

.~•• Sans qu'ils s'en rende compte, le canoë était arrivés à destination, Hino suivit les majordomes jusqu'à une magnifique et gigantesque salle. La salle la plus grande qu'il ait même jamais vu. Il alla s'installa dans un des magnifiques fauteuils de balcon de droite et commanda une bouteille de vin. Histoire de boire en écoutant parler l'hôte qui s'annonçait. En effet, un homme d'une grande élégance qui à la grande surprise de Hino était plutôt jeune , s'avança sur l'estrade et entama une présentation pour la moins originale. Puis, il raconta une espèce d'histoire à propos du passé de Grand Line histoire de donner une trame aux découvertes faites par les Archéologues. Hino ne l'écouta qu'a moitié, fatigué de sa journée, fixant de ses grand yeux sombres le fond de son verre d'un rouge foncés aux reflets écarlates. Soudain, l'introduction fini la mise au enchère commença enfin. Le richissime homme commença les enchères en présentant le premier objet de la soirée, un magnifique sabre ayant appartenu à un illustre bretteur. L'objet était très beau et tenta Hino, lui même très attiré par les armes, mais la question du prix le fit retourner à son verre de vin. Il n'avait hélas pas assez d'argent pour espérer concurrencer les hommes riches présent de l'île. Et peut être qu'un Objet encore mieux l'attendait, il se tu donc et attendu la suite patiemment ....


[HRP: Ridicule Post, mais bon pas le courage en ce moment --']

Grande Salle des Fêtes, Balcon Number One!
« Début des enchères?! »




Rakurai Soran ; ■ •Hino Yagami• ■
; Ϟ Heihashi D. Shuuhei Ϟ!



L’aventure sur l’île de Silvercircus continuait, jusqu’à maintenant tout c’était très bien déroulé, oui, j’avais beaucoup apprécié, que ce soit le paysage, la manière dont les gens sont à dispositions de tous les invités. Mais plus que ça, c’était que j’avais rencontré un jeune homme qui me semblait des plus intéressant, non seulement de part sa mentalité, bien que j’en connaissais pas énormément. Et d’autre part, parce que j’étais curieux de savoir s’il avait un pouvoir qui venait d’un des nombreux fruits du démon, j’aspirais à le revoir en action, car je pourrais alors en apprendre plus dessus. En parlant d’Heart, il n’avait pas bougé d’un poil depuis tout à l’heure, il n’avait même pas prit sa bouteille de rhum fraichement qui était arrivé il y a peu. Sans oublier que j’attendais aussi une réponse, car j’espérais qu’il m’indiquerait tout, mais j’espérais en fait au fond de moi qu’il ne dirait rien, car j’aimais pas trop juste un oui ou un non et puis, je préférais en réalité voir tout ça de mes propres yeux.

Je regardais les montagnes, les collines et la mer qui défilaient devant moi, j’étais vraiment admiratif, je n’avais jamais visité pareille île et pourtant, j’en avais vu des îles de toutes les sortes. Passons, alors que j’avais désormais la tête ailleurs, je remarquais du coin de l’œil que mon acolyte venait de prendre sa boisson, nos regards étaient maintenant plongé l’un dans l’autre, il fit alors un signe d’acquiescement avec la tête. Puis levant également sa bouteille, il trinqua avec moi et nous bûmes notre breuvage, mais personnellement, je ne buvais pas tout, car je voulais savourer mon rhum avec les quelques toasts qui se trouvaient sur le plateau. J’aimais tellement la nourriture, que peu importe ce que j’avais à manger, je prenais le temps de déguster, car le cuisinier avait mit du temps à préparer tout ça, il était donc naturel de ne pas descendre ses créations en cinq minutes. Je trouvais dommage quand les gens le faisaient, car c’était pour moi, comme insulter celui qui avait fait ces délicieux plats et me donnait une irrépressible envie de me mêler de ce qui ne me regardait pas.

Alors que je continuais de penser à des choses qui n’étaient pas vraiment utile, je le reconnais, le pousse-pousse canoë s’arrêta, ce qui eu l’effet de me faire revenir à la réalité. Enfin, nous étions arrivés à notre destination, qui serait surement l’endroit final, j’espérais au fond de moi que je serais encore impressionnés, car ça me permettrait d’avoir une opinion au top concernant cette île, qui était nouvelle pour moi. Je venais enfin de remettre pied à terre, je prenais alors une grande bouchée d’air avant de regarder les environs et mes yeux furent attirés par un immense bâtiment, à mon avis, il était tellement grand que quiconque se trouvait à proximité, ne pouvait pas passer à côté. Je me demandais qu’est-ce que cet endroit pouvait être, surement là où nous devions nous rendre, là où tous les invités seront réunis afin d’assister à la grande révélation des trésors que le propriétaire des lieux allait pas tarder à dévoiler. Alors que j’allais commencer à imaginer quels objets j’allais bientôt pouvoir contempler, le majordome habituel s’avança de sorte à se trouver devant moi et il prit la parole une fois qu’il se tenait bien en face de moi.

-"Chers invités, je vous prierais de bien vouloir me suivre, je vais vous conduire à l’intérieur de la salle, puis à votre siège respectif, car chacun c’est déjà vu attribué tel ou tel siège. Après quoi, il ne vous restera plus qu’à attendre que le maître de cérémonie et aussi de l’île, arrive et commence le show."

Puis, sans même nous laisser une chance de lui répondre, il tourna les talons et ce mit à marcher en direction de cet immense bâtiment, qui était la salle de ventes de l’île et donc il était l’endroit le plus approprié pour accueillir en son sein, l’exposition de trésors de l’ancien temps. Une fois que j’avais passé l’énorme porte d’entrée, je me retrouvais dans une immeeeeeeeeense salle, elle me donnait même l’impression d’être plus grande dedans que dehors, j’étais maintenant aussi immobile que pourrait l’être une statue, vraiment subjugué par la splendeur et l’immensité de la pièce. Le majordome qui avait continué d’avancer, se retourna pour me faire comprendre que je devais le suivre, il tourna sur le droite afin d’arriver à la deuxième rangée. Il donna alors sa place à Heart et la mienne qui se trouvait juste à côté de celle de mon comparse, bientôt, beaucoup d’autres personnes vinrent s’asseoir sur les sièges qui étaient alors vide. Je regardais autour de moi et je remarquais qu’il restait que très, vraiment très peu de siège de libre. Regardant alors le majordome qui était encore là, je prenais la parole.

Ϟ Euh, s’il-vous-plaît, qu’attendons-nous ici exactement?! Ϟ

-"Vous allez assister à l’exposition des trésors et à leurs ventes en direct."

Ϟ Oh, une vente aux enchères, ça m’a l’air amusant tout ça! Combien de temps, devons-nous encore attendre?! Ϟ

-"Pas très longtemps, juste quelques minutes afin que les autres invités arrivent et prennent place."

Ϟ Arigato pour les renseignements! Ϟ

Bien que sa réponse était honnête, je n’aimais pas rester assis à rien faire, certes, j’étais plus qu’impatient de voir le show commençait enfin, mais ne pas bouger était au-dessus de mes forces. Je me levais donc de mon siège et je fis simplement un tour de ma rangée, remarquant alors que je me trouvais sur un balcon, le rez-de-chaussée se trouvait en dessous, un autre balcon en face et la scène en plein milieu. Je contemplais la salle, quand mon regard fût attiré par un des invités qui se trouvait à l’étage inférieur. Oui, il venait de donner à sa femme, un gros portefeuille, sa taille signifiait qu’il était plein à ras bord et comme il y allait bientôt avoir une vente d’objet, j’aurais surement besoin d’avoir pas mal d’argents sur moi et étant un pirate, descendre le voler était le seul moyen envisageable. Mais je me demandais si, eux qui étaient de simples être humains, allaient pouvoir me voir me déplacer pour leur prendre leur bien, personnellement, j’en doutais, car j’allais à la vitesse la plus rapide qu’il soit, celle de la lumière par le biais de la foudre.

D’un simple déplacement, je me trouvais désormais juste derrière la femme qui tenait l’objet de ma visite et de mon désir actuel. L’argent était à portée de main, je n’avais qu’à tendre la mienne pour m’en emparer et devenir alors plus riche que je ne l’avais jamais été depuis ma naissance. Sans même le voir, je me doutais que ceux qui se trouvait derrière moi, faisait une drôle de tête, celle qui disait ‘mais comment a-t-il pour apparaître soudainement ici?!’ Dommage pour eux, car je ne leur fournirais pas la réponse, mais ils auraient droit à une autre démonstration, vu que je devrais à nouveau me déplacer une fois la monnaie entre mes mains. Utilisant une feinte de gamins, je pus détourner l’attention de la vieille bique pour pouvoir plus facilement commettre mon larcin, j’arrachais d’un seul coup le portefeuille de sa main et avant qu’elle ne parvienne à tourner la tête, j’étais déjà remonté sur mon balcon. Un grand sourire vint alors sur mon visage, montrant que j’étais content d’avoir pu réussir mon coup, il me fallait désormais compter les gains que je venais de faire.

Je retournais sagement m’asseoir sur mon siège, puis toujours souriant, j’ouvrais ce qui était pour moi, comme un coffre rempli de trésor. Prenant délicatement tous les billets un par un, je me mis à calculer le montant qui était désormais mien. Il y avait tellement de billets que je mis facilement plus de cinq bonnes minutes pour avoir enfin un total parfait et à ce moment-là, un sourire encore plus grand vint alors prendre place sur ma face. Oui, j’avais maintenant tellement d’argents, que j’étais remplis de plaisir, j’allais sans aucun doute, pouvoir repartir de cette île avec un des trésors en ma possession, mais pour ce faire, je décidais de ranger ma monnaie dans une de mes poches, afin d’être sur que rien ni personne ne tentera rien. Je me tournais alors vers Heart qui lui était toujours assis calmement et déguster une des crêpes qui étaient mises à disposition, quand mon attention fut retenue par des gens se trouvant derrière nous.

*Mataku, ils ne savent vraiment quand ils doivent rester sagement à leur poste, enfin, ceci devrait les aider à le comprendre*

Pourquoi venais-je de penser cela et bien, car juste derrière Heart et moi-même se tenait quatre gorilles et bien qu’ils avaient désormais la même tenue et le même masque que les autres, ils étaient différentiables. De un, parce qu’un physique comme le leur n’était pas courant et donc peu de personne en avait un similaire. Et deux, car l’un des quatre avait une manche qui pendait seule dans le vide, ce qui signifiait qu’il n’avait plus de bras, c’était celui que mon nouvel ami avait tranché un peu plus tôt. Déduisant cela, je me doutais que parmi eux, il devait aussi y avoir celui qui avait reçu mon petit éclair et les deux derniers étaient là tout simplement en renfort, pour mieux les aider à nous rendre la pareille. Je n’avais contre le fait qu’ils désiraient se venger, sauf qu’ils avaient choisis la mauvaise personne, car après tout, c’est eux qui avaient trop ouvert la bouche et donc avaient mérité punition.

D’un nouveau déplacement instantané, je me retrouvais derrière mes quatre futures victimes, dommage, le premier d’entre eux, ne remarquerait même pas qu’il était ciblé et va tomber dans les pommes avant de l’avoir compris. Je me déplaçais alors vers celui qui était le plus à gauche, plaçant alors un doigt au-dessus de son visage et un second juste en dessous, je commençais à faire passer le courant.

Ϟ Cinq millions… dix millions… quinze millions… Vingt millions de Volt Vari! Ϟ



Et voilà, il était désormais allongé, pardon étalé sur le sol du balcon, de quoi pouvait-il bien rêver maintenant, ça c’est une bonne question et c’était la préoccupation première de ce dernier désormais. Ils étaient maintenant debout, l’un d’eux s’étira rapidement, un autre craquait ses doigts tandis que le dernier, celui qui avait le bras en moins, s’avançait en direction d’Heart, sans se soucier de ma présence. J’attendais qu’ils finissent leur petit échauffement avant de faire quoique ce soit, car je n’aimais pas attaquer en traître. Pour le premier c’était différent, le combat n’avait débuté, c’était un moyen efficace de le commencer et d’avoir un adversaire en moins, une pierre deux coups. Enfin, l’un d’eux venait de finir et il passa aussitôt à l’action, se précipita rapidement vers moi le poing prêt à me casser le figure, mais il fit une drôle de tête lorsqu’il vit que son poing passa au travers de mon corps. Ne voulant pas que mon ami qui était tranquillement assis soit dérangé par un type qui avait un bras en moins, je levais la main en l’air et quelques secondes plus tard, un grand éclair bleu clair condensé s’abattit sur lui, le laissant inconscient sur le sol.

Ϟ El Thor! Ϟ



Il n’en restait désormais que deux, bien qu’ils avaient compris qu’ils ne pourraient pas me toucher, ils voulaient continuer le combat, ce qui était tout à leur honneur. Alors que je m’apprêtais à lancer une nouvelle offensive, je remarquais qu’un personnage vêtu d’une cape d’un masque, mais ils étaient tout deux différents des autres, son masque était noir et blanc séparé en son centre. La cape était des mêmes couleurs, mais elle était formée de plusieurs carreaux, ce qui me fit aussitôt penser à un jeu d’échec ou de dame. Une chose me frappa encore plus, car il était comme porté par le vent et planait au-dessus du balcon, ce qui semblait plutôt bizarre, sauf si l’on connaissait l’existence des fruits du démon. En plus, je connaissais déjà une personne qui avait ce pouvoir, anciennement capitaine pirate, désormais shichibukai, l’ange Raphaël avait mangé le logia du vent. Il avançait toujours en planant et atterrît juste à côté de moi, il voulu me parler, il parvint à prononcer le début de mon prénom ; « Heiha... » ; puis, une droite vint se loger dans sa figure, du coup, de part la puissance de l’impact, il retomba directement, là d’où il venait. Maintenant, j’étais vraiment sur qu’il s’agissait de la personne à laquelle je pensais, mais pour quelle raison, un comparse ange se trouvait-il ici? Cherchait-il à agrandir le nombre de ses victimes en tuant ceux qui osaient trop l’ouvrir ou ceux qui oseraient s’en prendre aux objets que la vente nous proposerait? Cela était deux questions auxquelles, je n’aurais pas de réponse, à moins de descendre afin de les lui poser en personne.

Le temps pressait désormais, la vente allait bientôt commencer et je devais me dépêcher pour retourner à ma place au plus vite, il ne me restait plus que deux gros balourds et hop, je pourrais y aller. Je n’avais plus envie de me salir les mains, j’invoquais alors, mon équipement de foudre, à savoir quatre petits tambours relié directement à mon dos. Oui, je décidais de faire appel à l’une des créatures, que je pouvais invoquer sur l’un des quatre objets qui se trouvait désormais sur derrière moi.

Ϟ Kiten! Ϟ



Voilà, ils venaient tout deux de succomber à la puissance électrique de mon cher loup électrique, bien qu’ils étaient toujours en vie, ils allaient passer un bon moment dans le doux pays des rêves et lorsqu’ils se réveilleraient, je ne serais plus ici, car la vente aurait déjà été clôturée. Alors que je regagnais mon siège, je me souvins que mon collègue shichibukai était tombé il y a peu et j’avais envie de voir si il allait bien, même si je me doutais que la chute ne l’aurait pas tué. Je m’approchais alors de la rambarde et je le remarquais entourés d’un groupe de plusieurs personnes, ces derniers étaient tous vêtus du même manteau rouge et avaient également un masque de la même couleur, peut-être qu’il s’agissait d’un équipage qui avait choisis de rester groupés. Un détail qui m’avait quelque peu échappé, me revint soudainement en pleine face, le masque de la personne qui était au centre de tous ces gens n’était plus sur son visage, ce qui me permit d’avoir ma confirmation à 100% sur son identité. Il s’agissait bien du capitaine corsaire avec lequel j’avais fait connaissance, puis ayant appris son rôle et lui le mien, nous étions venus à nous combattre et j’avais dans le tumulte de notre surpuissant affrontement, sauvé la vie de ce dernier. J’étais heureux de le revoir après tout ce temps, il m’était arrivé de me demander ce qu’il devenait, mais étant un shichibukai, il pouvait naviguer librement sur toute les mers, alors que moi, je ne le pouvais pas encore. Il n’avait pas changé physiquement, toujours le même, les habits également dans les même tons et son inoubliable tatouage en-dessous de son œil gauche.

Alors que je m’asseyais enfin à nouveau sur mon siège, je pouvais entendre plusieurs personnes donner des chiffres à haute voix, me levant, je pus remarquer un étrange personnage sur la scène et que l’une des couvertures qui recouvrait les trésors était au sol. Ce qui signifiait que j’avais raté la présentation du premier objet, que la vente avait déjà commencé, heureusement, un majordome passait dans le coin et je pus le questionner et c’est ainsi que j’appris de quoi il s’agissait. Un sabre légendaire fait de granit volcanique, il avait appartenu à un grand épéiste, ce dernier à l’aide de ce sabre avait même réussi à fendre la mer en deux, ce qui témoignait de la grandeur de cette antiquité. Bien que personnellement, je n’en aurais aucune utilité, j’avais envie et je voulais l’avoir pour moi, car je projetais toujours de trouver un compagnon qui serait un grand manieur, ainsi, il aurait un katana digne de ce nom. Me souvenant alors de l’argent que j’avais volé un peu plus tôt dans la soirée, mon sourire revint sur mon visage, j’allais pouvoir non seulement l’obtenir, mais surement en avoir un second d’ici la fin, car après tout, l’enveloppe contenant 5'500'000 berrys. Ainsi, était venu mon tour de donner l’enchère que j’avais choisis pour obtenir ce magnifique don du ciel qui se tenait enfermé dans une vitrine à côté du propriétaire de l’île.

Ϟ 850'000 berrys pour ce sublime katana! Ϟ

Alors que je n’avais maintenant plus qu’à attendre que le chef de cérémonie, se décidait à annoncer la fin de la vente et le nom de celui qui serait le grand vainqueur et nouveau propriétaire du katana. Tandis que je rêvassais en patientant, je vis quelqu’un s’avançait tranquillement et sereinement pour s’asseoir à quelques sièges de moi sur ma droite.

Le balcon ne manquait vraiment pas d'animation.
On avait d'un côté l'incarnation du flegme, un type qui était arrivé comme une fleur, c'était installé et avait attendu les doigts de pieds en éventail de voir ce qui allait se passer. Technique plutôt intelligente lorsqu'on pense que lors d'une vente aux enchères les plus riches se jettent corps et âme sur les premières pièces. Ainsi certains trésors tout aussi estimables sont vendus moins cher en fin de séance.
Perdu dans sa torpeur, Hino faillit presque se prendre des coups de batte. Mais heureusement, son nouvel ami, joyeux convive était toujours à ses côtés et veillait au grain. Il envoya valser les brutes qui les avaient pistés avec une facilité déconcertante. il s'arrangea d'ailleurs pour ne plus être dérangé de la soirée.

Ce dernier était sur le qui-vive, il observait les enchères avec des yeux brillant d'envie. Il utilisa ses pouvoir pour racketter une pauvre vieille et plaça quelques enchères, mais malheureusement un mouvement des plus riches en contre bas fit partir l'objet dans ses sphères qu'il ne pouvait atteindre, même avec les moyens obtenus.

Quant à Soran, il parvint à pénétrer dans la pièce juste avant que les portes soient fermées. Et comme par hasard il se trouva une agréable place assise juste à côté d'Heihashi.

La cérémonie avait commencé tout doucement. Une fois la présentation d’Edouard Delablinque terminée, un léger murmure avait parcouru la salle et quelques mains timides c’étaient levées. Et puis petit à petit le murmure était devenu brouhaha et les quelques mains levées c’étaient transformée en un véritable champ humain d’index tendus. Dans certains coins les gens se battaient, dans d’autres ils se criaient dessus, …etc. On vit même un drôle de type s’élever jusqu’au balcon avant de retomber aussi sec sur le sol. Bref, c’était le bordel intégral. Mais au milieu de ce chaos les enchères suivaient leur cours. 300.000 berrys étaient rapidement devenu 3.000.000 qui eux même poursuivaient leur vertigineuse escalade vers des sommes indues.

Concernant cette splendide pièce d’excellente facture ont atteignit la somme de sept millions de berrys. Et ce fut un brave homme ventripotent à l’embonpoint mal dissimulé qui remporta le magot. Rien qu’à sa dégaine il était facile de deviner qu’il ne comptait pas s’en servir mais plutôt l’exposer pour s’en vanter auprès de ses richissimes et incultes amis qui n’en apprécieraient jamais autant la qualité que le cout. Assis au Rez-de-chaussée, lorsque le mot « adjugé » fut prononcé, il se leva et salua toute la salle, fier de son acquisition.

C’est précisément ce moment que choisit l’un des invités pour atterrir sur le premier rang. Cela créa un véritable tollé dans toute la salle. Certains sortirent leurs armes, d’autres attendirent impassibles pour voir ce qui allait se passer. Le drôle de type prenait ses aises sur les genoux du convive-amortisseur quand son masque se fendit et révéla à tout un chacun son visage. Un Shishibukai, un pirate légendaire à la solde du gouvernement. Comment se faisait-il qu’un homme pareil avait été invité à la réception. Les gens savaient qu’il était attaché au gouvernement, mais la méfiance naturelle l’emportait toujours lorsqu’il s’agissait de se faire une opinion sur les capitaines corsaires. Après tout ils avaient été des pirates, ils pouvaient le redevenir à n’importe quel moment. Et c’est précisément sur cette idée préconçue que joua le chef de la bande des hommes en rouge. Tout se passa à une vitesse fulgurante. Il adressa un regarde complice à l’orateur, Edouard Delablinque avant de donner des ordres à deux de ses comparses pour qu’ils volent le sabre sur la scène. Les deux types bondirent et se retrouvèrent face aux gardes qui escortaient Edouard.
L’un des deux petits chaperons rouges lança un :

« Oh toi ! Garde ! Laisse tomber tes armes et … »

Il eut visiblement un trou… il se tourna discrètement vers le chef, demeuré sous le capitaine corsaire. Il chuchota quelque chose que seul les gens du premier rang purent entendre, donc Raphael y compris :

« C’est quoi déjà le texte m'sieur ? »

L’autre pesta, lui hurla dessus et finalement l’homme repris où il en était resté :

« Oh toi ! Garde ! Laisse tomber tes armes et va manger des larmes ! »

Le chef posa ses deux mains sur son propre visage, tentant vainement de se contrôler, puis il lança doucement à son subordonné :

« Va chercher l’arme »

L’autre se ravisa et tenta encore une fois sa chance :

« Oh toi ! Garde ! Laisse tomber tes armes et va chercher l’arme ! »

Le garde ne suivit pas l’injonction du bandit et se lança sur lui avec force. Le gars en rouge esquiva et lui asséna un coup dans le ventre qui le fit s’écrouler sur place. Son compère se chargea de mettre hors combat les autres gardes du corps. L’un d’eux poussa même l’éminent monsieur Delablinque sur le coté en froissant ses vêtements. Ce dernier laissa échapper une complainte :


« Oh mon dieu, platine. On me tue, on m’assassine, rubis. Vous voyez, tous ces voleurs sont en train de dérober mes précieux trésors, vous êtes témoins, argent. Noooon, je sens que je me vide de mon sang, émeraude. Je ne peux plus rien faire pour protéger ces trésors, j’ai fait tout ce que le contrat d’assurance m’obligeait à faire, argent. Je peux mourir l’esprit vaillant et dans la gloire, platine ! »


Il porta les mains à son cœur, ferma les yeux, tituba sur toute la longueur de la scène pendant une bonne minute (qui sembla une éternité pour ceux qui regardaient) avant de s’écrouler au sol, là où se trouvait un petit tapis de soie blanche.

C’est ce moment que choisit le chef, toujours sous le Shishibukai pour s’adresser à Raphael assez fort pour que toute la salle entende :

« Voilà Chef, on a fait ce vous aviez ordonné. On fait quoi maintenant ? On vole le reste et on tue les gens comme prévu ?»

Il y eut un instant de silence dans la salle et puis le murmure du début repris de plus belle. Certains, très mécontents, commençaient déjà à se rapprocher en montrant les crocs.
Sur les balcons la tension était aussi palpable qu’au rez de chaussée.
Bientôt on entendit les gardes fermer les portes de la salle et des balcons. De lourdes portes très épaisses retenaient maintenant les invités dans la salle. Les gardes des portes, eux aussi commençaient à se rapprocher de la scène…
Cet enfermement accentua encore un peu les tensions naissantes.

On vit même certains invités se déplacer vers les vitrines toujours couvertes…

L'imprononçable & le Shishibukai.

" Maintenant, tu vas morfler petit insolent ! "

Soran se colla une gifle... Il n'arrivait pas à croire ce qu'il voyait. Un groupe constitué d'une vingtaine de personnes se dressait entre lui et l'entrée de la salle de réception. De plus, vraisemblablement, ils avaient l'air de lui en vouloir. Évidemment le jeune homme ne percuta pas tout de suite. En effet, tout allait très bien jusqu'ici. Soran avait pris l'embarcation, pu même discuter avec quelques personnes, avec qui il se demandèrent quels genres de trésors allaient-ils trouver dans cette salle. Aussi, il espérait y retrouver la chaine manquante de son arme qui sauverait son père. Enfin, il n'avait pas non plus trop d'espoirs, mais il en fallait pour vivre.

Après quoi, les invités arrivèrent à destination. Sa barque était l'une des dernières qui arrivaient à bon port. Soran voyait déjà de nombreuses personnes passées les immenses portes. C'est à l'instant ou il mit le pied à terre que ce groupe à l'allure plus ou moins semblable s'interposèrent. Au début, leur venue rendit les gens qui accompagnaient Soran perplexe. C'est lorsque les inconnus sortirent leurs lames de leurs capes que la peur et l'inquiétude prirent la place de la perplexité. Ainsi donc, les gens coururent dans tous les sens, cherchant premièrement à éviter le groupe qui n'était de toute manière pas là pour se faire des amis, et ensuite à rejoindre la salle de récéption. Seul Soran ne bougea pas. Il était embété. Il pensait avoir bien fait en prenant son temps pour rejoindre cette salle, mais finalement, il aurait dû anticipé et avoir du temps devant lui. Tant pis. Il avait fait ce qu'il avait à faire et voulait régler cette histoire au plus vite.

En observant mieux ce groupe, il comprit ensuite à qui il avait à faire. Les lames que tenaient ces personnes étaient toutes plus ou moins semblables. Et elle ressemblaient comme 2 gouttes à celle qu'avait utilisé l'homme qui avait tenté de le menacer il y a quelques minutes. Aussi, l'un d'eux se décida et se mis en avant du groupe. Soran n'eut pas besoin d'écouter sa voix grotesque qui pointait dans le aigu. Il s'agissait bien là de la même personne. Décidément, il était rancunier !

" Encore toi ?! Sa ne t'as pas suffit tout à l'heure ? Tu devrais plutôt écouter mes conseils et assister tranquillement à cette vente aux enchères l'ami ! dit Soran "

" Ferme là gamin ! Je n'suis pas ton ami ! Tu fera moins le fanfaron quand je serais sur le point de t'égorger avec mon poignard ! Sache que presque tous les invités sont rentrés à présent, rien n'y personne ne te sauvera, aucunes grandes personnalités.. Tu vois finalement, tes conseils je les ais suivis ! Maintenant prépare toi à mourir enfoiré ! "

Malgré le masque qui couvrait son visage, Soran pu voir la bave qui coulait le long du menton de son interlocuteur. Il était vraiment énervé. Mais malgré les insultes qui fusaient, Soran préféra ne pas faire attention au groupe. Ils n'étaient pas là pour créer des ennuis, aussi il savait que ses compagnons étaient là et qu'ils serait prêt à le défendre en cas d'ennuis. Le problème n'était pas qu'il ne pouvait pas se défendre seul mais il ne voulait pas que ses camarades aient des problèmes par sa faute. Sa première réaction fut donc d'éviter l'affrontement.

" C'est ça, c'est ça, cause toujours l'ami... "

Aussitôt après avoir terminé sa phrase, Soran se retrouva presque instantanément derrière le groupe d'assaillants. Il continua alors son ascension vers l'énorme batiment qui se dressait devant lui, tranquillement.
Derrière lui, les voleurs mirent plus de temps que le pensait Soran avant de se rendre compte qu'il ne s'était pas volatilisé, mais qu'il était tout simplement derrière eux. C'est alors que leur chef cria à nouveau :

" Je ne sais pas comment tu as fait ça ! Mais tu n'es qu'un lâche ! Cet endroit n'est pas là pour toi. Viens te battre ou retourne chez ta mère ! Enfant de **** ! "

Soran s'arrêta net. L'heure approchait, il fallait très vite franchir les portes si l'on voulait admirer ces soi disant magnifiques trésors. Mais pour le moment, plus rien ne lui apportait. Plus rien à par l'homme qui venait de prononcer ces paroles. Il se retourna sur lui même, desserra un peu sa cape et agrippa le manche de Nusumu. Aussi, il prit soin de la sortir pour que chaque personnes près de lui puisse la voir. Aussi, si il n'avait pas sur lui son masque, il était certain que ses ennemis auraient déguerpi si ils avaient vu le regard que portait sur le moment Soran. Un regard de haine sans égal.

C'est alors que, sans dire un mot, Soran disparu de leur champ de vision. Lorsque les bandits purent de nouveau le voir, le chef du groupe se sentit mal. Très mal même. Et pour cause, Nusumu venait de couper la moitié du cou du brigand. La douleur était plus que douloureuse, mais il ne pouvait s'exprimer. La mort approchait. Et ce fut les dernières paroles que perçu le bandit :

" Tu n'aurais pas du dire ça. "

D'un geste bref, Soran découpa ce qui restait de chair, et la tête du chef roula sur le sol. Il porta ensuite son regard sur le reste du groupe. Quelques uns avait déjà pris la fuite. Surement les plus intelligents de cette bande d'imbéciles. Le restant du groupe fit de même après un infime petit temps de réflexion. Le jeune homme essuya le sang qui coulait de Nusumu avec sa cape et rangea son arme. Après un dernier regard vers les troubles fêtes qui couraient au loin comme des lapins, Soran se retrouva juste derrière la porte de la salle de réception, à l'instant même où les gardes fermèrent les portes.

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La colère qu'il éprouvait disparu lorsqu'il arriva dans la salle. Premièrement parce qu'il fut comme tant d'autres ici, étonné par cette gigantesque pièce qui se dressait devant lui. De nombreuses personnes qu'il avait déjà vu, qui semblaient tous plus ou moins respectables d'allure se "battait" maintenant. On aurait pu appeler ça des "négociations musclées'. La vente aux enchères avait donc déjà commencée. Deuxièmement parce que son capitaine était là. Non pas qu'il ne l'avait vu mais il le savait. La vue de ses hommes carbonisés sur le sol le lui fit comprendre. Rapidement, Soran scruta le balcon sur lequel il se tenait et chercha Hei' du regard. C'est lorsqu'il entendit la voix de son capitaine crier "850 000 Berrys !" qu'il le trouva. Il s'empressa de gagné sa place à coté de lui et cria pour se faire entendre dans le brouhaha :

" Salut Captain ! Je vois que tu ne t'es pas privée pour faire du grabuge . Même lorsque tout est fait pour rester inconnu, je savais que tu étais là toi."

Seulement, ils furent coupé par une entrée en scène spectaculaire d'un inconnu. Le brouhaha qui régnait dans la salle laissa sa place au silence. Était-ce encore un nouveau divertissement pour amusé le public ? Sa thèse fut réfuté lorsque l'homme en question laissa tomber son masque. Il s'agissait d'un Shishibukai, chaque véritable pirate les connaissait tous de noms. Et chaque véritable pirate savait aussi que ce n'était pas là des personnes à prendre à la légère. Aussi le jeune homme se concentra sur la scène et écouta attentivement ce qu'il se passait.

Après quoi, les portes derrières eux se refermèrent d'un grand cou sec. Soran du agir dans la seconde. Après avoir regardé son capitaine d'un bref instant, il se jeta sur les gardes qui avançaient vers eux. Avec toute la dextérité que pouvait lui confier son fruit, il les neutralisa. Il mit le pied sur l'un de ses ennemis tombés au sol et invoqua aussi Miyaburu, sa seconde arme, qui apparu dans sa main.

" Euh Hei, qu'est ce qu'on fait ? "

Grande Salle des Fêtes!
« Débandade et Récupération du Katana! »




J’attendais tranquillement que la vente pour le sabre se termina sur ma victoire évidente, car je venais d’annoncer la somme de 850'000 berrys, ce qui n’était vraiment pas rien, mais il est vrai que j’aurais pu bien faire mieux, car après tout, j’avais dérobé énormément plus à cette pauvre vieille femme. Normalement, je n’aurais pas agis de la sorte, mais la vue de ce katana m’avait comme fait perdre la raison le temps de quelques secondes, mais avant que j’avais pu le comprendre, l’acte avait déjà été commit. Alala, j’avoue que je ne savais plus vraiment comme je devais actuellement agir, ni comment je devrais le faire par la suite, mais pour le moment, ça ne m’importait pas vraiment, car le plus important était encore à venir, Mr Delablinque n’allait pas tarder à frapper trois fois avec son marteau tout en disant ‘adjugé et vendu’. Mais hélas les choses prirent une tournure qu’aucun des invités n’avaient pu prévoir, je doutais d’ailleurs que même l’un des responsables ou même le propriétaire de l’île, avaient prévu une telle chose.

Pour commencer, quelqu’un venait de commettre l’immense erreur de donner un prix plus grand que le mien, oui, alors que je pensais que j’allais acquérir cette arme si géniale pour le futur bretteur qui me rejoindrait, quelqu’un venait de briser ce nouveau rêve. Personnellement, je n’aurais pas aimé être à sa place, car même s’il était qu’un simple villageois ayant beaucoup d’argents, il venait de se déclarer officiellement mon ennemi, car rompre l’un de mes Yumes était un acte qui méritait une punition. C’est alors que je repris soudainement mes esprits, il avait annoncé 3'000'000 berrys, je pouvais toujours surenchérir, ce qui signifiait que je n’aurais pas forcément besoin d’utiliser la force pour récupérer ce bien que j’estimais déjà mien. Je m’apprêtais à élever la voix pour faire entendre ma nouvelle offre, quand j’entendis à mon plus grand désespoir les trois coups de marteau qui scellait la vente et le ‘vendu’ ne fit que confirmer tout cela. Cela s’avérait maintenant inévitable et j’en étais triste d’avance, car je n’aimais, mais alors pas du tout, m’en prendre à des innocents, mais je n’avais plus le choix, si je le voulais pour moi, je n’avais plus qu’à agir.

Là encore, le temps joua contre moi, alors que j’allais utiliser mon déplacement éclair, le second évènement arriva, bien que de là où je me trouvais, je ne pouvais pas vraiment savoir ce qu’il se passait, mais les bruits ou cette immense colonne en feu me mirent la puce à l’oreille. La température augmentait maintenant petit à petit, ce qui était un des effets de ce que je pouvais voir venir du rez-de-chaussée, mais qui avait pu faire une telle chose et pour quelles raisons l’avait-il fait? Cela restait à découvrir, alors je décidais de m’approcher. Je pus voir distinctement ce qu’il se passait, Raphaël se trouvait assis sur un des pirates portant un manteau rouge et un jeune homme se trouvait sur scène au milieu de l’attaque de feu et à quelques pas de lui se trouvait des corps étant habillé comme celui-ci sous l’ange Shichibukai. Ça prenait maintenant tout sens, il avait décidé de les éradiquer et avait invoqué une de ces techniques, mais il ne devait pas la maîtriser à 100%, d’où le fait qu’il n’agissait pas pour réparer la situation actuelle, tout commençait à prendre feu et les gens se sentaient mal à l’aise. Quoi de plus normal, il n’était pas censé avoir un corps pouvant supporter autant de degrés supplémentaires, même moi, je commençais à avoir des problèmes, la tête qui tournait bien que je ne bougeais pas, des gouttes de transpirations perlaient sur mon visage.

Avant que je ne parvienne à agir et à faire quoique ce soit, toutes les personnes qui se trouvaient sur le balcon essayaient de détruire l’immense porte qui représentait la seule et unique sortie. Dommage pour eux, aucun n’arriverait à lui faire ne serait-ce qu’une toute petite égratignure, mais je comprenais leur désire, n’ayant aucun pouvoir spécifique, il ne pouvait que vouloir partir très loin de cet endroit qui commençait tout doucement à devenir dangereux pour eux. Parmi eux apparus quelqu’un que je connaissais bien désormais, il était un manieur de lames, bien qu’elles ne ressemblaient pas vraiment à des katanas normaux, mais par-dessus tout, il était un forgeron, il pouvait lui-même façonner toute sorte d’armes blanches. Il se trouvait sur South Blue tout comme j’y étais et il avait décidé de me rejoindre ainsi que mon cook actuel, que j’avais rencontré une fois par le passé, Ikkinetsu. Soran s’assit tout simplement à mes côtés et de manière à se faire entendre, il ne me parla pas, mais il cria les quelques mots qu’il désirait que j’entende.

" Salut Captain ! Je vois que tu ne t'es pas privée pour faire du grabuge . Même lorsque tout est fait pour rester inconnu, je savais que tu étais là toi."

Moi, je ne mettais pas gêner de semer le trouble alors que tout avait été mis en place pour que nous puissions passer inaperçu… Il ne manquait pas de toupet, me dire une telle chose, surtout que je n’avais rien fait, sauf me débarrasser de quelques types qui m’avaient demandé de leur donner une correction, ce que je m’étais aussi amusé à leur offrir, rien de plus, rien de moins. Vu qu’il venait tout juste d’arriver, il ne pouvait pas le savoir, ainsi, j’allais devoir prendre le temps qu’il faudrait pour le lui expliquer gentiment, car après tout, il était désormais, un membre de mon équipage, ou plus précisément de ma famille. Car comme je l’avais appris en compagnie de Koga et son équipage, Soran et Ikki devront me supporter, naviguer à mes côtés et ceux-là chaque jour, ce qui n’était pas chose aisé, bien que je n’étais pas le pire kaizoku senchô. Enfin bref, il était temps de répondre à mon bien aimé forgeron.

Ϟ Tu devrais savoir mieux que quiconque que j’aurais bien aimé rester tranquille, dans la masse, mais les circonstances ont fait que je n’ai pas pus rester là calmement à rien faire, tout simplement. Voilà ce qu’il en est réellement, Soran-kun! Ϟ

A partir de maintenant, je me devais d’agir pour mon propre intérêt, car si je ne me dépêchais pas de le faire, quelqu’un d’autre s’en chargerais à ma place et je ne voulais pas du tout qu’une chose pareille n’arrive. Les gardes qui avaient simplement obéit à leur capitaine en fermant la grande porte, en avait peut-être marre de ne rien faire, alors ils se mirent en mouvement, après avoir jeté un œil sur moi, Rakurai partit à leur rencontre. Bien entendu, je n’avais pas besoin de me faire de soucis pour lui, car il possédait le pouvoir d’un fruit du démon, mais pas n’importe lequel, le Speed Speed no Mi, qui lui permettait de grandement augmenter sa vitesse pure. Il venait tout juste de neutralisé une partie de la menace, il mit l’un de ses pieds sur un des corps inanimés et sortit son katana portant le nom de ‘Miyaburu’, puis il se tourna vers moi afin de prendre à nouveau la parole.

" Euh Hei, qu'est ce qu'on fait ? "

J’étais touché, bien que ce qu’il venait d’agir normalement, demander à son capitaine ce qu’il devait faire était vraiment ce qui était habituel de faire, mais bon nombre de fois, j’avais vu des pirates qui n’en faisaient qu’à leur tête, se fichant de ce que leur disait leur supérieur. Avant de répondre, je me devais de réfléchir un peu à la situation dans laquelle nous nous trouvions, afin de donner la meilleure réponse possible, car même s’il était suffisamment puissant pour battre les quelques minables qui était sur le balcon, je ne voulais pas l’envoyer à l’aveuglette contre des ennemis potentiels. Mais d’un autre côté, j’avais également des choses à faire et le connaissant, je pouvais le laisser gérer la situation ici sans aucun problème, alors je décidais de me lever et m’approchant du bord du balcon à nouveau, puis tournant mon visage vers lui, je répondais à sa demande.

Ϟ Je vais te laisser quelques instants seul, je compte sur toi pour régler la situation du balcon, Soran-kun et je sais que tu n’auras pas de réels problèmes pour cela. J’ai une affaire à régler en bas, mais je serais vite de retour. A toute! Ϟ

Sur cette dernière phrase, je laissais à mon nakama le soin de nettoyer le balcon, tandis que je m’occuperais d’aller récupérer ce que je désirais avoir rien que pour moi. D’un déplacement éclair, je parvins facilement à me retrouver au même niveau que celui de Raphaël, en parlant de lui, il était toujours assis tranquillement sur le type au manteau rouge et je ne pus que me demander pourquoi il ne bougeait pas. Mais je n’avais pas le temps de me préoccuper de lui plus que ça, du moins pour le moment, car je devais d’abord chercher le type qui détenait le katana maintenant, car le pauvre acheteur n’avait pas pu en prendre possession, à cause de l’attaque surprise de ces stupides pirates vêtus de rouge. En plus de mes futurs ennemis, je devais toujours lutter avec la chaleur de la salle qui continuait d’augmenter un plus à chaque instants, ce qui n’était pas facile du tout, sachant que ma tête tournait encore toute seule.

Je me tenais tout près de la scène sur laquelle se trouvait toujours les vitrines dans lesquelles il y avait les trésors que j’avais été invité à venir découvrir en avant première. J’étais en train de scruter les environs à la recherche d’un quelconque ‘red kaizoku’, car ils étaient tous potentiellement porteur du katana, vu qu’il y avait si peu de chose qui pouvaient les différencier les uns des autres. Ainsi, je m’étais déjà résolu à devoir attaquer tous ceux que je jugerais détenteur possible de cette arme que je destinais à mon futur nakama qui manierait les sabres, afin de le rendre encore plus puissant. Passons, je ne devais pas oublier qu’avant toute chose, il fallait que je parvienne à mettre la main dessus, ce qui ne serait pas une chose facile, vu le nombre de personnes qui étaient affolés et couraient dans tous les sens. Je ne tardais pas à en trouver un qui, selon moi, était une cible potentielle, il avait comme une bosse dépassant de son manteau, il choisissait toujours le chemin le plus sur, afin de ne pas avoir à combattre, ce qui m’avait grandement l’air suspect.

Comme il était suffisamment près de moi, je décidais de me rendre dans sa direction en courant, afin de ne pas dépenser trop d’énergie en me déplaçant avec mon fruit. Lorsque je me trouvais enfin devant lui, je glissais ma main droit à l’intérieur de ma veste qui se trouvait dessous le manteau bleu ciel, sortant mon révolver, je le pris bien en main et je le pointais sur lui. Il s’en aperçu, mais un chouilla trop tard, mon doigt pressait déjà la détente et un tire de feu bleu partit dans sa direction, le heurta dans le ventre et l’envoya quelques rangés plus loin. Gardant mon arme bien au chaud dans mon poignée, je me rendis juste à côté de là où était celui que je venais de démolir, le fouillant, je sortis le paquet que j’avais alors trouvé, mais il s’agissait pas de ce que je cherchais, ce n’était rien d’autre qu’un pistolet en mauvais état. Je m’étais trompé de personnes et je devais désormais maintenant refaire un tour d’horizon afin de continuer mes recherches, car ça allait bien finir par payer et je pourrais enfin prendre possession de ce katana.

Abandonner n’était pas un mot qui faisait partie en général de mon vocabulaire ou de mes actions, mais là, je devais bien me rendre compte que c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Je commençais aussi à légèrement perdre patience, bien que ce n’était pas non plus dans mes habitudes de me comporter ainsi, c’est alors que je le vis, ce fut rapide, mais j’étais sur que c’était le katana, son image était gravé en moi, tellement je le voulais. Il était loin de ma position, il avait presque attends l’issus du rez-de-chaussée, si je voulais l’atteindre avant qu’il ne franchisse les portes, j’allais devoir utiliser mon déplacement ultra rapide, ce que je fis donc sans attendre. Une fois en face de lui, je n’avais plus qu’à m’en débarrasser et je deviendrais le propriétaire de cette épée sacrée. Je le regardais fixement dans les yeux et je remarquais alors qu’une grande peur venait de le remplir, qu’elle pouvait en être la raison, moi, j’en doutais, il ne me connaissait pas, enfin pas en personne. Pointant mon gun qui était toujours dans ma main au niveau de son front, un élan soudain survint et je pris la parole.

Ϟ Meurs et va en paix! Ϟ

Je venais tout juste de me débarrasser de celui qui avait prit le katana que je convoitais, l’ayant désormais entre les mains, je pris le temps nécessaire pour le regarder et l’admirer de plus près. Il était vraiment unique, un vrai chef d’œuvre, je ne doutais pas une seconde qu’au fin fond de lui, il devait cacher un certain pouvoir, il se pourrait même que … oui, cela me semblait plutôt logique maintenant, il devait appartenir à l’un des trois groupes de katanas connus de tous. Mais comme je n’étais et ne serais jamais un grand connaisseur en sabre, je ne pourrais pas l’affirmer afin de trouver quelqu’un qui pourrait m’aider et faire des tests afin de le découvrir. Je remarquais que sur le fourreau se trouvait un morceau de tissus, comme je ne voulais pas être remarqué avec le sabre à la main, je pus le mettre en bandoulière et il était maintenant caché par mon beau manteau de couleur bleu ciel. Qu’allais-je faire désormais, c’était la question qui me vint à l’esprit, car j’avais récupéré mon bien, je pouvais donc rejoindre mon nakama et l’aider à finir de nettoyer le balcon, mais je me souvins aussi que l’ange Shichibukai était à cet étage et que je l’avais pas vu depuis notre rencontre sur South Blue.

J’étais curieux de savoir ce qu’il avait vécu depuis ce jour durant lequel nous avions fait connaissance, nous frères venant tous deux du ciel. Oui bizarrement et peut-être contre toute attente, j’avais envie de m’approcher de lui et de lui poser des questions, de discuter avec lui, comme-ci nous étions assis l’un à côté de l’autre, sur de l’herbe dans une île quelconque. Alors que je me rapprochais doucement des pirates qui étaient avec lui, j’entendis un bruit venant de mon balcon, il ne m’en fallut pas plus, à l’aide de mon déplacement, je me retrouvais maintenant pile en face de là où devrait se trouver la grande porte. Hélas, elle n’était plus là, cependant des morceaux de bois jonchaient le sol, ce qui signifiait qu’elle venait d’être détruite, regardant autour de moi, je me mis à chercher à Soran des yeux et je le vis avec les autres personnes qui étaient maintenant calme et assis contre le mur et mon nakama était comme un bouclier pour eux. Un sourire vint alors se figer sur mon visage et il s’agrandit encore plus lorsqu’une dizaine de personnes arrivèrent par l’entrée, je tournais ma face de sorte à ce que mon forgeron me voit, puis je pris la parole.

Ϟ Tu as bien géré la situation Soran-kun, en protégeant ces innocents, je t’en remer… Ϟ

Je ne pus terminer ma phrase, car un de ceux qui venaient d’entrer me regardait droit dans les yeux, avait fait un ‘tché’ et il avait un visage qui ne me plaisait, mais alors pas du tout. En plus, il avait osé commettre le crime de m’interrompre, ce qui signifiait qu’il était maintenant devenu quelqu’un qui méritait une punition pour un tel acte. Mes yeux reflétèrent ma colère, mais je remarquais qu’il n’avait que faire de ce que je ressentais ou de ce que je faisais, il semblait comme attiré par le groupe où se trouvait mon forgeron. Il est vrai que je n’étais pas avec lui lors de sa traversé allant du quai jusqu’ici, ce qui signifiait qu’il lui était peut-être arrivé des ennuis et en tant que Senchô, j’en prendrais les responsabilités. D’un rapide mouvement, je me trouvais devant ce fils de chien à la face qui me donnait envie de la lui démolir, mon grand sourire toujours en place et mes yeux imbibés de colère donnaient un drôle de mélange. Je pus voir par son expression qu’il n’appréciait pas ce que j’étais en faire, d’un claquement de doigt, ses camarades m’encerclèrent, puis me regardant il prit la parole.